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7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 23:25

Le Camerounais Abdoulaye Assan - qui a pris le nom coréen de Lee Heuk-san - est devenu champion de Corée du Sud dans la catégorie poids welters (mi-moyens), alors que sa procédure de demande d'asile était en cours d'examen en République de Corée - après un rejet en première instance. 

Un demandeur d'asile camerounais devient champion sud-coréen de boxe (poids welters)

En l'emportant le 27 mai 2017 face à Lee Kyu-won, Lee Heuk-san est devenu champion sud-coréen de boxe dans la catégorie poids welters (mi-moyens). L'information pourrait être secondaire si Lee Heuk-san n'était pas aussi demandeur d'asile.

Le Camerounais, aujourd'hui âgé de 34 ans, était venu en Corée du Sud dans le cadre des championnats du monde militaires. Il a alors demandé l'asile politique.

Après que sa demande d'asile a été rejetée en première instance, elle restait pendante en appel quand il est devenu champion de Corée du Sud : l'ancien militaire espérait que son titre lui permettra d'obtenir une réponse favorable de l'administration sud-coréenne, alors qu'il risque 5 ans d'emprisonnement en cas rejet et de retour au Cameroun.

Lee Heuk-san a finalement reçu le titre de réfugié politique en Corée du Sud.

Source : 

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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 18:37

A l'issue des Jeux olympiques de Rio de Janeiro, les athlètes coréens ont obtenu 28 médailles, dont 11 médailles d'or, 6 médailles d'argent et 11 médailles de bronze, soit des résultats une nouvelle fois élevés dont se félicite l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) : une équipe coréenne unifiée se classerait ainsi au 7e rang au tableau des médailles, juste devant la France. S'agissant de la seule République de Corée (Corée du Sud), ses sportifs ont décroché 9 médailles d'or, 3 médailles d'argent et 9 médailles de bronze, soit 21 médailles au total et un 8e rang mondial, après la France et immédiatement devant l'Italie et l'Australie. En ce qui concerne les athlètes de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), elle a obtenu 7 médailles au total, dont 2 médailles d'or, 3 médailles d'argent et 2 médailles de bronze, la classant au 34e rang mondial, après la Pologne et devant la Belgique et la Thaïlande. L'AAFC donne ci-après la liste des médaillés coréens, en indiquant s'ils sont citoyens du Nord (N) ou du Sud (S) de la péninsule.

BADMINTON
Doubles dames : médaille de bronze pour Jung Kyung-eun et Shin Seung-chan (S).

ESCRIME
Hommes, épée : médaille d'or pour Park Sang-young (S).
Hommes, sabre : médaille de bronze pour Kim Jung-hwan (S).

GOLF
Femmes : médaille d'or pour Park In-bee (S).

GYMNASTIQUE
Hommes, gymnastique artistique, saut de cheval : médaille d'or pour Ri Se-gwang (N).

HALTEROPHILIE
Hommes, moins de 56 kg : médaille d'argent pour Om yun-chol (N).
Femmes, moins de 53 kg : médaille de bronze pour Yoon Jin-hee (S).
Femmes, moins de 63 kg : médaille d'argent pour Choe Hyo-sim (N).
Femmes, moins de 75 kg : médaille d'or pour Rim Jong-sim (N).
Femmes, plus de 75 kg : médaille d'argent pour Kim Kuk-hyang (N).

JUDO
Hommes, moins de 66 kg : médaille d'argent pour An Ba-ul (S).
Hommes, moins de 90 kg : médaille de bronze pour Gwak Dong-han (S).
Femmes, moins de 48 kg : médaille d'argent pour Jeong Bo-kyeong (S).

LUTTE
Hommes, lutte gréco-romaine, moins de 75 kg : médaille de bronze pour Kim Hyeon-woo (S).

TAEKWONDO
Hommes, moins de 58 kg : médaille de bronze pour Kim Tae-hun (S).
Hommes, moins de 68 kg : médaille de bronze pour Lee Dae-hoon (S).
Hommes, plus de 80 kg : médaille de bronze pour Cha Dong-min (S).
Femmes, moins de 49 kg : médaille d'or pour Kim So-hui (S).
Femmes, moins de 67 kg : médaille d'or pour Oh Hye-ri (S).

TENNIS DE TABLE
Féminin, individuel : médaille de bronze pour Kim Song-i (N).

TIR
Hommes, pistolet à 50 m : médaille d'or pour Jin Jong-oh (S) et médaille de bronze pour Kim Song-guk (N).
Hommes, carabine à 50 m tir couché : médaille d'argent pour Kim Jong-hyun (S).

TIR A l'ARC
Hommes, individuel : médaille d'or pour Ku Bon-chan (S).
Hommes, par équipes : médaille d'or pour Kim Woo-jin, Lee Seung-yun et Ku Bon-chan (S).
Femmes, individuel : médaille d'or pour Chang Hye-jin (S) et médaille de bronze pour Ki Bo-bae (S).
Femmes, par équipes : médaille d'or pour Choi Mi-sun, Chang Hye-jin et Ki Bo-bae (S).
 

Park In-bee

Park In-bee

Choe Hyo-sim

Choe Hyo-sim

Kim Woo-jin, Ku Bon-chan et Lee Seung-yun

Kim Woo-jin, Ku Bon-chan et Lee Seung-yun

Chang Hye-jin, Choi Mi-sun et Ki Bo-bae

Chang Hye-jin, Choi Mi-sun et Ki Bo-bae

Kim Song-guk

Kim Song-guk

Kim Tae-hun

Kim Tae-hun

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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 14:21

Les Sud-Coréens ont réalisé l'exploit de réussir la passe de quatre en Taekwondo aux Jeux olympiques de Rio : les quatre athlètes qui concouraient sous les couleurs de la République de Corée sont montés sur le podium, récoltant deux médailles d'or et deux médailles de bronze. Ces excellents résultats ont porté le nombre de médailles sud-coréennes à 19 à l'issue du 14e jour de la compétition, le 19 août 2016 : 8 médailles d'or, 3 médailles d'argent et 8 médailles de bronze, plaçant les Sud-Coréens au 11e rang mondial.

Oh Hye-ri

Oh Hye-ri

Le Taekwondo (orthographié Taekwon-Do au Nord, où les formes sont celles définies par le fondateur, le général Choi Hong-hi) est le sport national de combat coréen, dont la pratique au Sud est celle qui a obtenu le statut de sport olympique. Si la discipline a longtemps été marquée par l'écrasante domination des Sud-Coréens, l'internationalisation des pratiques a entraîné le recul relatif des athlètes du pays du Matin calme : aux Jeux olympiques de Londres en 2012 la Corée du Sud n'a décroché qu'une médaille d'or (Hwang Kyung-seon, déjà médaillée olympique en 2008 dans la catégorie poids moyens, moins de 67 kg) et une médaille d'argent (Lee Dae-hoon, battu en finale par l'Espagnol Joel Gonzalez, dans la catégorie poids mouches, moins de 58 kg). La République de Corée n'avait ainsi terminée que troisième ex aequo avec la Turquie au tableau des médailles dans la discipline, étant devancée par l'Espagne et la Chine.

Les Jeux de Rio marquent ainsi le retour des taekwondoïstes sud-coréens, avec un doublé en or chez les femmes.

Le 17 août, Kim So-hui a battu la Serbe Tijana Bogdanovic, sur le score de 7 à 6, dans la catégorie poids mouches (moins de 49 kg). Championne du monde 2011 et 2013, médaillée d'or aux Jeux asiatiques d'Incheon en 2014, la jeune femme revient au plus haut niveau mondial et a déclaré, émue : "J'ai passé des moments si difficiles pour participer aux Jeux olympiques. J'avais promis à mes parents de remporter une médaille d'or et je suis heureuse de pouvoir tenir ma promesse."

Le 19 août, dans la catégorie poids moyens, Oh Hye-ri, qui concourait pour la première fois aux Jeux olympiques, a battu sur le fil la numéro un mondiale, la Française Haby Niaré, sur le score de 13 à 12, à l'Arène Carioca 3, à l'issue d'un match riche en émotions : les trois premiers points ont été marqués par Haby Niaré, avant une nette domination d'Oh Hye-ri (qui a mené sur le score de 10 à 4) puis une remontée de la Française, toutefois insuffisante pour inverser la tendance. 

Kim So-hui

Kim So-hui

Chez les hommes, le bronze a été obtenu par Kim Tae-hun (catégorie poids mouches, moins de 58 kg), champion du monde 2013 et 2015 et médaillé d'or aux Jeux d'Asie à Incheon en 2014, et Lee Dae-hoon (poids légers, moins de 68 kg). Double champion du monde (2011 et 2013, catégorie des moins de 63 kg), Lee Dae-hoon a décroché sa deuxième médaille olympique, après l'argent en 2012 dans la catégorie poids mouches. Le média "7 sur 7" a qualifié Lee Dae-hoon de "plus beau perdant des JO" en soulignant sa "réaction d'humilité et de sportivité rare" :

Lee Daehoon a d'abord applaudi la victoire de son bourreau du jour, avant de lui prendre un bras pour le lever.

Et ce n'est pas tout : les deux athlètes se sont ensuite pris dans les bras de façon très chaleureuse. Une superbe sportivité comme on aimerait en voir plus souvent.

7 sur 7

Lee Dae-hoon, en 2012 aux Jeux de Londres

Lee Dae-hoon, en 2012 aux Jeux de Londres

Après un accord conclu en 2015 entre la Fédération internationale de Taekwon-Do (acronyme anglais : ITF), à laquelle sont affiliés notamment les sportifs nord-coréens, et la Fédération mondiale de Taekwondo (acronyme anglais : WTF), dont relèvent les Sud-Coréens, les athlètes enregistrés auprès de la WTF et de l'ITF ont désormais la possibilité de participer aux événements organisés par l'autre fédération internationale, selon les règles de l'organe hôte - y compris les Jeux olympiques. L'exclusion des athlètes ITF des JO a entraîné des départs vers les fédérations WTF, comme la Britannique Jade Jones, double médaillées d'or olympique (Londres 2012 et Rio 2016) dans la catégorie des moins de 57 kg, qui a commencé par pratiquer le Taekwon-do ITF. Aucun Nord-Coréen ne concourait toutefois aux épreuves de Taekwondo aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro.

Principale source :

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18 août 2016 4 18 /08 /août /2016 19:13

A trois jours de la clôture des Jeux olympiques de Rio, un premier bilan peut être effectué pour les athlètes de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) : d'ores et déjà les résultats sont une fois encore impressionnants pour un pays de la taille de la Corée du Nord, en lice pour remporter à nouveau la médaille d'or de l'efficacité - selon un classement effectué par un professeur d'économie australien qui rapporte les résultats d'un pays aux Jeux olympiques à son produit intérieur brut. 

Ri Se-gwang

Ri Se-gwang

En remportant sa première médaille d'or olympique en saut de cheval, le Nord-Coréen Ri Se-gwang a succédé à son compatriote (du Sud) Yang Hak-seon, médaillé d'or quatre ans plus tôt, absent cette année en raison d'une blessure au tendon d'Achille. Ri Se-gwang a obtenu une note moyenne de 15,691 points, devançant le Russe Denis Abliazin (15,516 pts) et le Japonais Kenzo Shirai (15,449). L'athlète coréen avait été sacré champion du monde en 2014 et en 2015. En 2009, il a été l'auteur d'un nouveau saut qui porte son nom, considéré comme le plus difficile au monde après le saut Yang Hak-seon.

La RPD de Corée a décroché une deuxième médaille d'or, en haltérophilie, avec Rim Jong-sim (femmes, 75 kg) qui avait déjà obtenu un titre olympique en 2012. C'est également en haltérophilie que les Nord-Coréens ont obtenu leurs meilleurs résultats par discipline, avec trois médailles d'argent : Om Yun-chol (hommes, 56 kg), Choe Hyo-sim (femmes, 63 kg) et Kim Kuk-hyang (femmes, plus de 75 kg) : au tableau des médailles, la RPDC termine ainsi quatrième dans cette discipline qu'elle avait dominée lors des championnats du monde de 2014.

Le palmarès nord-coréen est complété par deux médailles de bronze : chez les hommes Kim Song-guk au tir à pistolet à 50 mètres, et chez les femmes Kim Song-i en tennis de table (épreuves individuelles).

Avec 2 médailles d'or, 3 médailles d'argent et 2 médailles de bronze à la date du 18 août, les athlètes de la RPD de Corée signent déjà leur troisième meilleure performance aux Jeux olympiques pour leur 9e participation depuis 1972, après les Jeux de 1992 (4 médailles d'or et 5 médailles de bronze) et 2012 (4 médailles d'or et 2 de bronze), selon le classement habituel comptant d'abord le nombre de médailles d'or, puis le nombre de médailles d'argent et enfin le nombre de médailles de bronze. En nombre de médailles, tous métals confondus, les 7 médailles remportées à ce jour constituent le deuxième meilleur résultat jamais obtenu après celui de 1992 (9 médailles).

Rim Jong-sim

Rim Jong-sim

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11 août 2016 4 11 /08 /août /2016 15:25

A l'issue du cinquième jour de la compétition, les Coréens ont fait une belle première moisson de médailles, les athlètes du pays du Matin calme étant montés à treize reprises sur le podium. En particulier, la République de Corée (Corée du Sud) a obtenu quatre médailles d'or, se classant provisoirement septième au classement par médailles et par pays - juste derrière la Russie, et devant l'Italie, la Grande-Bretagne et la France.

Jin Jong-oh

Jin Jong-oh

Jin Jong-oh a réussi la passe de trois au tir au pistolet à 50 m, devenant le premier triple champion olympique dans cette épreuve en décrochant l'or pour la troisième fois consécutive à Rio, après ses sacres olympiques à Pékin en 2008 et à Londres en 2012. Avec 193,7 points, l'athlète sud-coréen a devancé le Vietnamien Hoang Xuan Vinh (191,3 points), lui-même médaille d'or à Rio de Janeiro en pistolet à 10 m air comprimé.

Trois autres médailles d'or de la République de Corée ont été remportées par le jeune épéiste Park Sang-young (moins de 21 ans), qui a réussi un spectaculaire retournement de situation lors de la finale en battant le Hongrois Geza Imre (15-14) après avoir été mené sur le score de 14 à 10, l'équipe féminine de tir à l'arc (formée de Chang Hye-jin, Choi Mi-sun et Ki Bo-bae) qui a réussi à décrocher la huitième victoire consécutive de la Corée du Sud dans cette discipline, et l'équipe masculine de tir à l'arc (Kim Woo-jin, Ku Bon-chan et Lee Seung-yun), qui renoue avec l'or sud-coréen pour les hommes en tir à l'arc, remporté en 2000, 2004 et 2008.

Le tableau des médailles sud-coréennes est complété par deux médailles d'argent et une médaille de bronze en judo (Jeong Bo-kyeong, femmes, 48 kg, argent ; An Ba-ul, hommes, 66 kg, argent ; Gwak Dong-han, hommes, 90 kg, bronze), une médaille en bronze en escrime chez les hommes avec Kim Jung-hwan, et une médaille de bronze en haltérophilie (Yoon Jin-hee, femmes, 53 kg).

Park Sang-young

Park Sang-young

S'agissant de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), le bilan n'est pas négligeable après cinq jours de compétition, avec d'ores et déjà quatre médailles (deux d'argent et deux de bronze), faisant de la RPD de Corée le premier pays au classement par nations (29e) pour ceux n'ayant pas (encore) décroché de médaille d'or.

Les deux médailles d'argent ont été remportées en haltérophilie, avec Om Yun-chol (hommes, 56 kg) et Choe Hyo-sim (femmes, 63 kg). Triple champion du monde (2013, 2014 et 2015) et médaillé d'or à Londres en 2012, Om Yun-chol a soulevé 303 kg (134 kg à l’arraché et 169 kg à l’épaulé-jeté), battu par le Chinois Long Qingquan qui a établi un nouveau record mondial en soulevant 307 kg (137 kg à l'arraché et 170 kg à l'épaulé-jeté). Agée de 22 ans, Choe Hyo-sim est en revanche une révélation sur la scène olympique.

Les deux médailles de bronze nord-coréennes ont été décrochées, chez les hommes, par Kim Song-guk, au tir au pistolet à 50 m, et chez les femmes par Kim Song-i, en tennis de table aux épreuves individuelles. Vainqueur du Swedish Open à Helsingborg en 2012, Kim Song-i, née en 1994, a réalisé un beau parcours en battant la n°6 mondiale, la Japonaise Kasumi Ishikawa, au troisième tour, et en ne s'inclinant qu'en demi-finales face à la n° 2 mondiale, la Chinoise Ding Ning.

Om Yun-chol

Om Yun-chol

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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 11:36

Aux Jeux olympiques de Londres en 2012, les athlètes coréens avaient obtenu de très bons résultats, avec 34 médailles au total (28 pour le Sud, 6 pour le Nord) : 17 médailles d'or (13 pour le Sud, 4 pour le Nord), 8 médailles d'argent (toutes sud-coréennes) et 9 médailles de bronze (7 pour le Sud, 2 pour le Nord). Au tableau des médailles, la République de Corée (Corée du Sud) s'était classée 5e, après la Russie mais devant l'Allemagne et la France. La République populaire démocratique de Corée (Corée du Nord), deux fois moins peuplée que sa voisine du Sud, avait terminé 20e, juste devant l'Espagne et le Brésil. Pour les Jeux olympiques qui se tiendront à Rio de Janeiro au Brésil du 5 au 21 août 2016, les ambitions sont toujours élevées.

La Corée du Sud a envoyé 204 athlètes à Rio, 103 hommes et 101 hommes qui concourent dans 22 disciplines (dont 18 athlètes en football, 17 aux épreuves de tir, 16 en hockey sur gazon et 15 en athlétisme), avec l'objectif d'obtenir au moins 10 médailles d'or et de se classer parmi les dix premières nations olympiques, pour la quatrième fois consécutive.

La délégation sud-coréenne est conduite par Chung Mong-gyu, président de l'Association (sud-)coréenne de football (KFA). Le capitaine masculin de la délégation et porte-drapeau est le tireur au pistolet Jin Jong-oh, qui avait obtenu deux médailles d'or à Londres en 2012 (en pistolet à 10 m air comprimé et en pistolet à 50 m), déjà médaillé d'or à Pékin en 2008 (pistolet à 50 m) et double champion du monde à Granada en 2014.

Le Premier ministre Hwang Kyo-ahn a exhorté les représentants sud-coréens aux Jeux olympiques à contribuer au rayonnement du pays en réhaussant le statut international de la République de Corée.  

Jin Jong-oh aux JO de Londres en 2012

Jin Jong-oh aux JO de Londres en 2012

L'équipe nord-coréenne est, elle, composée de 35 athlètes, participant à 9 disciplines, qui sont arrivés au Brésil le 28 juillet 2016. Les plus grands espoirs de médailles d'or concernent l'haltérophilie - discipline dans laquelle la RPD de Corée avait décroché trois de ses quatre médailles d'or aux Jeux olympiques de Londres en 2012 (la quatrième médaille d'or avait été obtenue en judo). En haltérophilie, le Nord-Coréen Om Yun-chol avait obtenu l'or à Londres en 2012 et est détenteur de trois titres de champion du monde. Par ailleurs, Kim Kuk-hyang, championne du monde 2015 en plongeon à 10 mètres, vise également l'or.

La RPD de Corée a mis l'accent sur le développement du sport, y compris le sport de compétition, depuis l'accession au pouvoir du Président Kim Jong-un, fin 2011. Choe Ryong-hae, vice-président de la Commission des affaires d'Etat et par ailleurs président de la Commission pour le sport et la culture physique, dirigera la délégation officielle nord-coréenne qui participera à la cérémonie d'ouverture.

Jong Hak-jin, médaille d'or en lutte (57 kg) aux Jeux asiatiques d'Incheon, concourt à nouveau aux JO de Rio.

Jong Hak-jin, médaille d'or en lutte (57 kg) aux Jeux asiatiques d'Incheon, concourt à nouveau aux JO de Rio.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 20:03

Dans le cadre des championnats du monde de natation, du 24 juillet au 2 août 2015 dans la ville russe de Kazan, la jeune athlète (16 ans) de la République populaire démocratique de Corée Kim Kuk-hyang a remporté le 30 juillet 2015 une victoire spectaculaire en plongeon à 10 mètres, permettant également à son pays d'obtenir pour la première fois une médaille d'or lors des championnats du monde de natation.

Kim Kuk-hyang

Kim Kuk-hyang

Avec un score quasi parfait de 397,05 points, Kim Kuk-hyang s'est largement imposée devant la Chinoise Ren Qian (388,00 points), âgée de seulement 14 ans, et la Malaisienne Pamg Pandela Rinong Anak (385,05 points), alors que la Française Laura Marino, vice-championne d'Europe 2015, a terminé à la neuvième place (331,20 points).

Kim Kuk-hyang s'est révélée comme une championne extrêmement prometteuse, alors que la tenante du titre, la Chinoise Si Yajie, a dû se contenter de la quatrième place.

Deux autres Coréennes de la RPD de Corée, Kim Un-hyang et Song Nam-hyang, avaient déjà obtenu une médaille (en bronze) trois jours plus tôt, le 27 juillet 2015, en plongeon (haut-vol à 10 mètres synchronisé femmes), témoignant d'une entrée en force de la RPDC au plus haut niveau mondial en natation, battant en brèche la domination de la Chine populaire.

Sources :

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 20:16

Le 22 juin 2015, le comité d'organisation des Universiades de Kwangju, en République de Corée (Corée du Sud), a annoncé que la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) annulait sa participation. Cette décision, qui touche d'abord les athlètes nord-coréens, est la conséquence - hélas - logique d'une politique de confrontation entretenue par les autorités sud-coréennes, en l'occurrence sur l'argument des droits de l'homme alors que la Corée du Sud est loin d'être exemplaire en ce domaine. L'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) plaide une nouvelle fois pour que cesse l'escalade des tensions, dans l'intérêt du peuple coréen de toute la péninsule. Par ailleurs, les coopérations intercoréennes dans les domaines sportif et culturel ne devraient pas pâtir de considérations politiques.

Pourquoi la Corée du Nord a-t-elle annulé sa participation aux Universiades de Kwangju ?

C'est par un courrier électronique, reçu le 19 juin 2015, que le comité d'organisation des Universiades 2015 de Gwangju a appris que la RPDC ne pourrait pas se joindre à cet événement, qui commencera le 3 juillet prochain dans la ville sud-coréenne. En mars, la RPDC avait annoncé la participation d'une équipe de 108 athlètes aux Universiades de Kwangju, notamment en athlétisme, plongée, gymnastique, tennis de table, football féminin et handball féminin.

 

La partie nord-coréenne a expliqué que cette décision était motivée par l'ouverture prochaine, à Séoul, du bureau des Nations Unies sur les droits de l'homme en RPD de Corée, qui est d 'abord - sinon essentiellement - le fruit du lobbying de forces néo-conservatrices principalement implantées aux Etats-Unis.

 

L'AAFC a déjà souligné que la position des Nations Unies, et les méthodes qu'elles utilisent, pour dénoncer les atteintes aux droits de l'homme en Corée du Nord étaient totalement inadaptées à l'objectif poursuivi, et risquaient seulement de dégrader encore davantage les relations internationales s'agissant de la question coréenne. Notre lettre à Joachim Rücker, Président du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, n'a pas reçu de réponse - apportant ainsi la preuve du parti pris délibéré de cet organisme des Nations Unies s'agissant de la RPD de Corée.

 

Le choix d'ouvrir un bureau à Séoul apparaît d'autant plus comme une provocation que la République de Corée est engagée dans une dérive autoritaire qui soulève des inquiétudes de plus en plus vives des ONG de défense des droits de l'homme et d'autres organisations, au premier rang desquelles le Comité international pour les libertés démocratiques en Corée du Sud.
 

Principale source :

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 17:06

Les athlètes de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) ont réalisé l'exploit lors des championnats du monde d'haltérophilie qui ont eu lieu à Almaty, au Kazakhstan, du 8 au 16 novembre 2014 : en terminant premiers au tableau des médailles (avec un total de 12 médailles d'or, en comptant les résultats totaux, à l'arraché et à l'épaulé-jeté), ils ont détrôné la République populaire de Chine, dévancée par une autre nation aux championnats du monde d'haltérophilie pour la première fois depuis 2001 (avec 8 médailles d'or les Russes avaient alors obtenu 2 médailles d'or de plus que les Chinois). Mais ce résultat n'est pas seulement exceptionnel pour les haltérophiles de la RPD de Corée - dont ce nouveau succès fait suite à ceux enregistrés dans les récentes compétitions internationales, notamment les Jeux olympiques et les Jeux asiatiques : il est également sans précédent dans l'histoire sportive du pays, puisque c'est la première fois que la République populaire démocratique de Corée termine en tête du classement (hors Taekwon-Do et sports traditionnels coréens) à un championnat du monde donnant lieu à l'attribution d'un ensemble de médailles par catégorie ou discipline.

Kim Un-ju, émue aux larmes après sa médaille d'or dans la catégorie des moins de 75 kg

Kim Un-ju, émue aux larmes après sa médaille d'or dans la catégorie des moins de 75 kg

Douze médailles d'or, trois d'argent et six de bronze, contre neuf médailles d'or, douze d'argent et onze de bronze : les Nord-Coréens l'ont nettement emporté sur les Chinois au tableau des médailles à l'issue des championnats du monde d'haltérophilie d'Almaty. Chez les hommes, les Nord-Coréens ont aussi terminé à la première place du podium, avec six médailles d'or et quatre de bronze, devant le Kazahstan (cinq médailles d'or, une d'argent et trois de bronze) et la Chine (trois médailles d'or, six d'argent et cinq de bronze). Pour leur part, les Nord-Coréennes ont obtenu autant de médailles d'or (six) que la Chine, mais se classent à deuxième place derrière la Chine au regard du nombre de médailles d'argent (six contre trois, les Chinoises ayant par ailleurs remporté six médailles de bronze, et les Nord-Coréennes deux).

Alors qu'un nombre limité de pays sont aux premières places de l'haltérophilie mondiale et remportent la quasi-totalité des médailles, les performances des Sud-Coréens ont été honorables : un Sud-Coréen a atteint la cinquième place, et une Sud-Coréenne a aussi terminé cinquième. Par comparaison, les Français les mieux classés ont fait globalement moins bien (un Français a terminé cinquième, et une femme huitième).

Om Yun-chol décroche encore une fois l'or

Chez les hommes, Om Yun-chol a encore une fois été le meilleur dans la catégorie des moins de 56 kg : en ayant soulevé 296 kg au total, il a décroché l'or pour le total et à l'épaulé-jeté (168 kg). Déjà champion du monde à Wrocław l'an passé, Om Yun-chol avait éta médaillé d'or au Jeux olympiques de Londres en 2012. Aux Jeux asiatiques d'Incheon, quelques semaines plus tôt, il avait établi un record du monde à l'épaulé-jeté (169 kg). Alors qu'il va fêter son 23eme anniversaire dans quelques jours, le 18 novembre prochain, Om Yun-chol - qui ne mesure que 1,52 m et pèse 56 kg - est d'ores et déjà entré dans la légende mondiale de l'haltérophilie, en devenant l'un des cinq athlètes à avoir soulevé trois fois son propre poids.

Om Yun-chol

Om Yun-chol

Contrat triplement atteint pour Kim Un-guk

Dans la catégorie des moins de 62 kg, Kim Un-guk a tout raflé, étant médaille d'or pour le total (325 kg), l'arraché (150 kg) et l'épaulé-jeté (175 kg). Déjà médaillé d'or aux Jeux olympiques de Londres en 2012, Kim Un-guk a ainsi retrouvé le titre de champion du monde qu'il avait déjà décroché à Antalya en 2010. Né en 1988, licencié du club du 25 avril, Kim Un-guk avait déjà créé la sensation aux Jeux asiatiques d'Incheon en battant deux records du monde - pour le poids total soulevé (332 kg) et à l'arraché (154 kg), après avoir déjà établi un record du monde et un record olympique aux Jeux de Londres à l'arraché (153 kg) deux ans plus tôt. 

Dans la catégorie des 77 kg, Kim Kwang-song a obtenu la médaille d'or à l'épaulé-jeté (200 kg), et deux médailles de bronze, à l'arraché (163 kg) et pour le total (363 kg).

Chez les hommes, le tableau des médailles est complété par Kim Myong-hyok (69 kg), avec deux médailles de bronze, à l'épaulé-jeté (182 kg) et pour le poids total soulevé (334 kg).

Kim Kwang-song

Kim Kwang-song

Le triplé pour Ryo Un-hui et un doublé pour Kim Un-ju

Chez les femmes, Ryo Un-hui a réussi à décroché les trois médailles d'or dans la catégorie des moins de 69 kg : à l'arraché (120 kg), à l'épaulé-jeté (145 kg) et pour le total (265 kg). Agée de seulement 20 ans, Ryo Un-hui - qui avait été médaillée d'argent aux championnats de monde en 2013 - est désormais l'un des meilleurs espoirs de sa génération.

Cet exploit a été presque égalé par sa compatriote Kim Un-ju (75 kg), double médaille d'or au total (283 kg) et à l'épaulé-jeté (157 kg), et médaille de bronze à l'arraché (126 kg). Dans la même catégorie, Rim Jong-sim, qui avait décroché l'or aux Jeux olympiques de Londres en 2012 dans la catégorie des moins de 69 kg, a été médaillée d'argent à l'épaulé-jeté (153 kg).

Une sixième médaille d'or a été décrochée par Ri Jong-haw (58 kg), à l'épaulé-jeté (133 kg), ce qui lui a permis d'obtenir l'argent pour le total soulevé (235 kg).

Le tableau des médailles est complété par Choe Hyo-Sim (63 kg), médaille d'argent à l'épaulé-jeté (140 kg) et médaille de bronze pour le total (248 kg).

Ryo Un-hui avait déjà été médaillée d'argent aux Jeux asiatiques d'Incheon

Ryo Un-hui avait déjà été médaillée d'argent aux Jeux asiatiques d'Incheon

L'haltérophilie, symbole du nouvel engouement pour le sport en Corée du Nord

Sous la direction du Maréchal Kim Jong-un, la RPD de Corée a encore renforcé le développement des activités sportives, le Premier secrétaire du Parti du travail de Corée s'étant tout particulièrement réjoui de la puissance des athlètes nord-coréens en haltérophilie. En septembre 2013, le championnat interclubs d'Asie d'haltérophilie organisé à Pyongyang s'était tenu en présence du Maréchal Kim Jong-un. En outre, la participation de Sud-Coréens avait d'autant plus retenu l'attention que le drapeau sud-coréen avait été déployé et l'hymne de la République de Corée joué, ce qui avait constitué une première dans le cadre d'une compétition sportive au Nord de la péninsule.

Alors que le Taekwon-Do et le football ont longtemps occupé les premières places en nombre de licenciés, l'haltérophilie est aujourd'hui en plein essor avec quelque 900 athlètes participant aux compétitions, les vocations des plus jeunes étant encouragées par les résultats remarquables obtenus aux Jeux olympiques et lors des championnats du monde. 
 

Ouverture à Pyongyang, le 12 septembre 2013, du championnat d'Asie interclubs d'haltérophilie

Comme pour tout ce qui vient de Corée du Nord, les résultats sans précédent des championnats du monde d'Almaty ont réservé leur lot habituel d'expressions de surprise et de rumeurs en Occident. Mais comme l'a souligné l'ancienne médaillée d'or sud-coréenne aux Jeux olympiques de Pékin Jang Mi-ran, présente à Almaty et fervente supporter de ses compatriotes du Nord, le résultat des athlètes de la RPD de Corée est le résultat d'un entraînement acharné.

L'entraîneur australien Lym Jones a également rappelé que les résultats des Nord-Coréens en haltérophilie ne datent pas d'hier ("ils ont toujours eu un ou deux bons athlètes par le passé") tout en soulignant que c'est la première fois qu'ils alignent une telle équipe. Observant que ce résultat est d'autant plus remarquable qu'il a été obtenu sans faire appel à des entraîneurs étrangers, Lym Jones a dressé un parallèle avec la Chine, qui avait ainsi fait irruption sur le devant de la scène mondiale "il y a de cela des années". Puis la Chine devait devenir le numéro un incontesté de l'haltérophilie mondiale... jusqu'à aujourd'hui, puisqu'elle vient d'être détrônée par son voisin nord-coréen, pourtant cinquante fois moins peuplé.

Désormais, tous les regards sont tournés vers les prochains championnats du monde, qui se dérouleront à Houston du 20 au 29 novembre 2015 : et si les Etats-Unis étaient le théâtre d'un nouvel exploit sportif des Nord-Coréens ? Le sport aurait alors peut-être le mérite de permettre à l'opinion publique américaine de porter un autre regard sur les Nord-Coréens et - qui sait ? - d'inciter les autorités américaines à revenir à la table des négociations pour, enfin, permettre l'avènement d'une ère de paix dans la péninsule coréenne.

Sources :

Kim Un-guk, triple médaillé d'or (moins de 62 kg), soulève 150 kg à l'arraché

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:27

Du 18 au 24 octobre 2014, à l'issue des Jeux asiatiques, la ville sud-coréenne d'Incheon a accueilli la deuxième édition des Jeux para-asiatiques auxquels ont concouru 4.500 athlètes handicapés de 41 pays, dans 23 disciplines sportives. Parmi eux, 335 Sud-Coréens ont hissé leur pays à la deuxième place dans le tableau des médailles et 9 athlètes nord-coréens étaient également présents. Après la première participation de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) aux Jeux paralympiques à Londres en 2012, les personnes en situation de handicap prennent place dans les compétitions sportives internationales - ce qui est le signe d'une attention accrue des autorités nord-coréennes à la question du handicap, comme une délégation de l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) avait d'ailleurs pu l'apprécier lors d'une visite au siège de la Fédération (nord-)coréenne des personnes handicapées puis d'une rencontre avec ses responsables, à  Pyongyang en août 2014. En attendant la venue prochaine en France de jeunes artistes handicapés nord-coréens, avec le soutien de l'AAFC, retour sur les résultats des Coréens aux Jeux para-asiatiques d'Incheon.

La cérémonie de clôture des Jeux para-asiatiques d'Incheon, le 24 octobre 2014

La cérémonie de clôture des Jeux para-asiatiques d'Incheon, le 24 octobre 2014

Avec 72 médaille d'or, 62 médaille d'argent et 77 médailles de bronze, soit un total de 211 médailles, la République de Corée (Corée du Sud) a été un brillant deuxième des Jeux para-asiatiques d'Incheon, derrière la Chine (174 médailles d'or et un total de 317 médailles) et loin devant le Japon (38 médailles d'or et un total de 143 médailles).

Parmi les résultats significatifs, chez les femmes Jeon Min-jae a obtenu deux médailles d'or en course (100 mètres et 200 mètres). Cinq médailles d'or ont été raflées en badminton, six autres médailles d'or en cyclisme sur route (dont deux doublés :  Kim Yong-ki pour les hommes et Lee Do-yeon pour les femmes), sept médailles d'or aux boules, huit médailles d'or en tir (dont deux médailles à titre individuel par Jeon Young-Jun), dix médailles d'or en natation, onze médailles d'or en bowling, sept médailles d'or en tennis de table.

Alors que la République populaire démocratique de Corée participait pour la première fois aux Jeux para-asiatiques, et que le Comité paralympique n'a été créé qu'il y a deux ans au Nord de la péninsule, deux des neuf athlètes ayant participé à la compétition ont décroché une médaille de bronze : Sim Sunghyok (en course, sur 100 mètres), et un autre homme, Jon Juhyon, en tennis de table.

Source principale :

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