2. Nous sommes très inquiets de la situation que vivent les syndicalistes de KTU et de la décision d’annulation de reconnaissance du syndicat par le Gouvernement de la République de Corée.
3. La décision de supprimer le statut juridique de KTU, datée du 24 octobre 2013, va à l’encontre des normes internationales du travail et constitue pour la République de Corée un véritable déni de démocratie.
4. En signant l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et la Corée en 2010, la République de Corée s’était engagée à s’impliquer activement dans un processus de ratification et de mise en œuvre des conventions fondamentales de l’OIT qui comprennent notamment la liberté d’association.
5. Comme nos camarades de Corée, nous sommes convaincus du rôle central de l’éducation dans le développement de nos sociétés actuelles.
6. Le congrès est conscient du rôle primordial que KTU a joué dans l’émancipation du peuple Coréen et la mise à bas de la dictature. Depuis la chute de la dictature, KTU s’est donné la mission de promouvoir la « vraie éducation » : l’éducation qui forme les travailleurs de demain en les dotant de l’esprit critique du Citoyen.
7. Le fait d’interdire à des enseignants révoqués ou retraités de se syndiquer est une atteinte à l’indépendance et à l’autonomie du syndicalisme.
8. Nous voulons rappeler au gouvernement de Corée et à son Administration que nous ne pouvons imaginer acte politique plus inquiétant pour la démocratie.
Source : FERC-CGT. Image : The Korea Times.
commenter cet article …