Le 17 août 2010, le député Jean-Jacques Candelier (Gauche démocrate et républicaine, Nord), a posé deux questions au ministre des Affaires étrangères et européennes, portant respectivement sur :
- les relations entre la France et la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord),
- la position du gouvernement français sur un projet de traité de paix en Corée élaboré par l'organisation civique sud-coréenne Solidarité pour la paix et la réunification de la Corée (SPARK).
L'AAFC soutient pleinement l'initiative de SPARK en appelant à signer la pétition pour la paix en Corée, le retrait des troupes américaines, la normalisation des relations entre les Etats-Unis et la RPDC, et la dénucléarisation de la péninsule coréenne.
Nous publions ci-après ces deux questions.
Texte de la question du député Jean-Jacques Candelier sur les relations bilatérales franco - nord-coréennes (N°86611), publiée au JO le 17 août 2010
M. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la question des relations avec la République populaire démocratique de Corée. Le 19 janvier 2010, le ministre a indiqué au parlementaire que « notre pays attache une grande attention à la situation de la Corée du Nord ». Pourtant, au sein de l'Union européenne, la France est le seul pays, avec l'Estonie, à ne pas reconnaître ce pays, ce qui se traduit de manière regrettable par la faiblesse de relations bilatérales dans tous les domaines entre les deux pays. Le ministre a toutefois indiqué que, « dans un premier temps », la création d'un office français de coopération et d'action culturelle à Pyongyang permettra « d'assurer une présence française en Corée du Nord de façon pérenne ». Une Alliance française serait également implantée. Il lui demande si des précisions peuvent lui être apportées sur le statut, la mission, le contenu et les actions de cet office français, lequel pourrait assister la population nord-coréenne en matière d'éducation, de santé, de culture et de coopération humanitaire, économique et technique ainsi qu'appuyer les ONG françaises présentes sur place. Par ailleurs, alors que la diplomatie française entretient une confusion délibérée entre la reconnaissance d'un État et le soutien au régime, il lui demande dans quelles mesures cet office préfigure une reconnaissance pleine et entière de ce pays et l'ouverture de relations diplomatiques normales, ce qui mettrait enfin un terme à cette situation.
Source : Assemblée nationale
Texte de la question du député Jean-Jacques Candelier sur l'initiative de l'organisation SPARK pour un traité de paix en Corée (N°86612), publiée au JO le 17 août 2010
M. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la question d'un projet de traité de paix en Corée rédigé par l'organisation civique sud-coréenne « Solidarité pour la paix et la réunification de la Corée » (Spark selon les initiales anglaises). Le 27 juillet 1953, après trois années et des millions de morts, les combats de la guerre de Corée prirent fin avec la conclusion d'un simple accord d'armistice. Aucun traité de paix n'a été signé, la péninsule coréenne étant virtuellement toujours en état de guerre. Le 19 septembre 2005, au cours des pourparlers sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, les deux Corées, les États-unis, la Chine, la Russie et le Japon avaient publié une déclaration affirmant la nécessité de conclure un traité de paix et d'établir une structure de paix dans la péninsule. Ces pourparlers à six sont au point mort. Désireux de leur donner une suite, des spécialistes et des juristes sud-coréens ont rédigé en 2008 un projet de traité de paix en Corée. Il s'agit d'une démarche concrète proposant des objectifs atteignables, pour peu que les six aient la volonté sincère de parvenir à la paix. Un appel et une pétition ont été lancés par l'organisation civique Spark. Estimant urgent d'établir la paix dans la péninsule coréenne, il lui demande son avis sur cet appel-pétition et sur le projet de traité de paix mentionné.
Source : Assemblée nationale
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