Si la représentation donnée par l'Orchestre philharmonique de New York à Pyongyang a été saluée comme un événement historique, la démonstration du talent des musiciens nord-coréens a également impressionné Lorin Maazel.
Le concert qu'a donné l'Orchestre philharmonique de New York à Pyongyang, le mardi 26 février 2008, a été une première historique, scellant l'amélioration des relations bilatérales entre deux pays - les Etats-Unis et la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) - qui sont toujours techniquement en guerre depuis 1953.
Le déplacement de l'ensemble américain à Pyongyang a aussi permis de découvrir le très haut niveau des musiciens nord-coréens, comparable à celui des joueurs des meilleurs orchestres du monde.
Le mercredi 27 février, au théâtre Moranbong, quatre joueurs de l'Orchestre philharmonique de New York se sont joints à quatre musiciens nord-coréens pour une représentation de l'Octet de Mendelssohn. Dans le même lieu, Lorin Maazel, directeur musical de l'Orchestre philharmonique, a par ailleurs dirigé l'Orchestre symphonique d'Etat nord-coréen, dans un prélude à Die Meistersinger et l'ouverture de Roméo et Juliette.
Cette démonstration éclatante des musiciens nord-coréens n'est sans doute que le prélude à la pleine découverte de leur talent par le public occidental, notamment lors de la tournée de l'Orchestre symphonique d'Etat nord-coréen prévue en Angleterre dès septembre 2008.