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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 05:43

Le 6 septembre 2014, une délégation du Parti du travail de Corée (PTC), au pouvoir en République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), a quitté Pyongyang pour visiter la Mongolie et plusieurs pays européens, selon l’agence KCNA de la RPD de Corée. Ce déplacement, prévu jusqu’au 16 septembre, est d’autant plus marquant pour le développement des relations entre la RPD de Corée que la délégation du PTC est conduite par Kang Sok-ju, secrétaire du PTC chargé des relations internationales.

Kang Sok-ju, secrétaire du Parti du travail de Corée chargé des relations internationales

Kang Sok-ju, secrétaire du Parti du travail de Corée chargé des relations internationales

En Europe, la délégation du PTC visitera l’Allemagne, la Belgique, la Suisse et l’Italie. Cette visite fait suite au déplacement récent de plusieurs délégations de parlementaires et responsables politiques européens en RPDC, notamment du Parti travailliste britannique, du Parti social-démocrate allemand et du Parti social-démocrate suédois en mars dernier. Le Parti socialiste européen (PSE) a ainsi invité en retour la délégation du PTC, à l’instar d’autres partis sociaux-démocrates européens – ce qui marque une intensification des échanges et des contacts par le canal des partis. L’implication du PSE explique l’étape bruxelloise de la visite en Europe.

 

Le niveau de l’invitation, assez peu commun, explique la présence de Kang Sok-ju à la tête de la délégation. Ce déplacement s’inscrit dans une phase où la RPD de Corée manifeste une volonté de détente internationale et effectue des gestes d’ouverture à l’égard des pays occidentaux – toujours en septembre 2014, Ri Su-yong, ministre des Affaires étrangères de la RPD de Corée devrait s’exprimer lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, et ce sera la première prise de parole à ce niveau d’un diplomate nord-coréen dans l’enceinte de l’ONU depuis 1999.

 

L’Union européenne, actuellement absente des pourparlers multilatéraux sur la question nucléaire, pourrait être en position de jouer un rôle accru si elle le souhaitait.

 

On ne peut que regretter que la France soit, une fois encore, à la traîne parmi les pays européens dans le dialogue avec la RPD de Corée qui permet d’améliorer la compréhension mutuelle – même si les visites de parlementaires français, qui se sont accrues depuis 2011, ont permis de nouer d’utiles canaux d’échanges.

Sources :

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