Alors que la Commission européenne accélère les négociations pour la conclusion, d'ici la fin de l'année 2008, d'un accord de libre-échange entre l'Union européenne et la Corée du Sud, la centrale syndicale sud-coréenne KCTU met en garde contre les conséquences d'un tel traité sur les services publics en Corée, en particulier dans le domaine de l'eau.
Les Coréens ont manifesté par centaines de milliers contre la décision du président Lee Myung-bak de réouvrir le marché sud-coréen aux importations de boeuf américain, décision qu'il avait prise unilatéralement lors de son accueil à Washington comme gage de sa volonté d'une application maximaliste de l'accord de libre-échange (free trade agreement, FTA) avec les Etats-Unis, signé mais pas encore approuvé par les parlementaires des deux pays.
Toujours sourde aux protestations de l'opinion publique, l'administration Lee Myung-bak accélère les négociations pour la conclusion d'un autre accord de libre-échange, cette fois avec l'Union européenne (UE). Un objectif partagé par les représentants de l'UE : présent à Jeju pour la huitième rencontre des ministres de l'économie du forum ASEM (regroupant 45 Etats d'Asie, d'Europe et d'Amérique), le commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires Joaquin Almunia a déclaré, dans un entretien donné le 15 juin 2008 au quotidien sud-coréen de langue anglaise The Korea Times, que l'Union européenne visait la conclusion d'un accord de libre-échange avec la Corée du Sud d'ici la fin de l'année 2008.
Une perspective qui a soulevé une levée de boucliers de la Confédération coréenne des syndicats (Korean Confederation of Trade Unions, KCTU), la centrale syndicale née des combats sociaux contre l'ancien régime militaire sud-coréen : des services publics comme l'éducation, la santé, l'électricité, le gaz et l'approvisionnement en eau seraient ainsi livrés à la concurrence.
La KCTU observe que, la plupart des majors de l'eau étant européennes, l'ouverture législative récente du marché sud-coréen de l'eau au capital privé menace directement ce service public. La KCTU rappelle les conséquences catastrophiques de la libéralisation des services de distribution d'eau en Bolivie, où les prix ont été multipliés entre 10 et 20, en Afrique du Sud, où des millions de personnes n'ont plus accès à l'eau potable et où 300 personnes sont mortes de choléra, aux Philippines, où la plupart des ménages n'ont accès à l'eau que quatre heures par jour, tandis que les cas de choléra se sont aussi multipliés.
Malgré un appel de la KCTU, du 30 avril 2008, à reconsidérer l'ouverture des négociations sur la conclusion d'un accord de libre-échange entre la Corée du Sud et l'Union européenne, les discussions ont commencé en mai, en vue d'être conclues dans moins de huit mois.
Dans ce contexte, l'AAFC rappelle un certain modèle français du service public : elle espère donc que le prochain sommet entre l'Union européenne et la Corée du Sud, qui se tiendra à Séoul le 25 octobre 2008, pendant la présidence française de l'Union européenne (du 1er juillet au 31 décembre 2008), sera l'occasion de rappeler que la défense des services publics en France s'etend à la défense de ces mêmes services publics dans les pays qui sont nos partenaires commerciaux. (Sources : The Korea Times, KCTU, AAFC)
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Les ministres des affaires étrangères du G8 (ci-contre, les chefs d'Etat du G8 le 7 juin 2007) se réunissent au Japon, le jeudi 26 juin 2008 : la mise en oeuvre de l'accord de Pékin à six parties (les deux Corée, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et le Japon), signé le 13 février 2007, sur le programme nucléaire nord-coréen, sera l'un des principaux points de l'ordre du jour.
Dès l'origine, la frange néo-conservatrice de l'administration américaine a mal accueilli l'accord de Pékin. Elle s'est donc évertuée à relancer un certain nombre de campagnes hostiles à la RPDC, notamment les
Face au caractère éminemment politique de la mise en cause des actions du PNUD en Corée du Nord, un rapport d'audit indépendant a été commandé par l'ONU à l'ancien Premier ministre hongrois Miklos Németh, qui a mené une enquête approfondie en interrogeant plus de 70 personnes et en consultant l'ensemble des archives du PNUD entre 1996, date de ses premières interventions en Corée du Nord, et 2007.
Le 4 juin 2008, M. Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations-Unies, s'est toutefois engagé à mettre en oeuvre les recommandations du rapport Németh, qui déplore notamment le manque de suivi des actions entreprises par le PNUD ainsi que des négligences avérées, comme le maintien dans les caisses du PNUD de 3.500 dollars en faux billets entre 1996 et 2007.
Une assembée générale de l'UIP devait se tenir en 2010 au Canada, dans la ville de Québec. Mais
Le gouvernement Harper a fini par donner des signes d'ouverture afin que la ville de Québec ne perde pas la tenue d'une rencontre bénéfique en retombées diverses. "Nous sommes tout à fait favorables à la tenue de cet événement ici même, au Canada, et en particulier à Québec," a notamment déclaré le 16 mai devant la Chambre des communes d'Ottawa le ministre canadien des Transports, Lawrence Cannon. "Il s'agit évidemment de travailler avec les instances qui en ont la responsabilité décisionnelle pour faire avancer le dossier."
En se félicitant, le 25 mai 2008, de l'accord politique intervenu au Liban, le ministère des Affaires étrangères de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a souligné le rôle essentiel de médiateurs joué par la Ligue des Etats arabes et le Qatar, en y voyant la preuve que "le peuple arabe était tout à fait capable de résoudre ses problèmes par lui-même", sans ingérence extérieure des grandes puissances. Le même jour, l'élection à la présidence de la République, par le Parlement libanais, du général Michel Sleimane, commandant en chef des forces armées, scellait l'accord entre les principales forces politiques libanaises. Le président Sleimane a souligné que, pour assurer une "stratégie de défense nationale" faisant face aux "menaces israéliennes", il convenait d'intégrer les combattants du Hezbollah en "profitant de leur expérience".
Le déplacement de George Yeo en RPDC fait suite au voyage de Kim Yong-nam, Président du praesidium de l'Assemblée populaire suprême de la RPDC, à Singapour, les 1er et 2 août 2007. Le Président Kim Yong-nam avait alors été reçu par son homologue de Singapour, le Président Sellapan Ramanathan (S. R. Nathan), et le Premier ministre Goh Chok-tong. En février 2008, M. Goh Chok-tong, qui n'exerçait alors plus les fonctions de Premier ministre, s'était ensuite rendu en RPDC.
Le déplacement de George Yeo en RPDC vise également à resserrer les liens économiques entre les deux pays. Accompagné d'une délégation d'hommes d'affaires singapouriens, George Yeo a visité la zone industrielle de Kaesong, où sont implantées des entreprises sud-coréennes, ainsi que le port de Nampo.

En Afrique, la Corée du Nord a été le premier Etat non arabe à reconnaître le gouvernement provisoire de la République algérienne. La Corée du Nord a fortement aidé la Rhodésie du Sud à se libérer, en 1980, de son régime d'apartheid pour devenir le Zimbabwé. La RPDC a également noué une relation privilégiée avec le Burkina Faso de Thomas Sankara : avec la Chine et la Suisse, elle a fait partie des rares Etats dont l'aide aux pays du continent africain, durant les Trente glorieuses, n'a pas été conditionnée par des contreparties économiques.
Ayant dû quitter le pouvoir, le prince cambodgien Norodom Sihanouk, un des anciens leaders du mouvement non-aligné, avait alors choisi de se réfugier à Pyongyang, où il devient un ami intime du président nord-coréen Kim Il-sung.
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