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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 23:11

L'ancien lutteur japonais Kanji "Antonio" Inoki (qui a choisi le surnom Antonio en hommage à Antonino Rocca), aujourd'hui sénateur (membre de l'Association pour la restauration du Japon, droite nationaliste), est un interlocuteur bien connu des Nord-Coréens, s'étant rendu en République populaire démocratique de Corée à vingt-neuf reprises depuis 1974. Plaidant pour une amélioration des relations bilatérales, alors qu'un accord conclu fin mai ouvre des perspectives nouvelles de normalisation, Kanji Inoki est à l'origine d'un tournoi international qui réunit à Pyongyang, les 30 et 31 août 2014, des lutteurs originaires de Corée, du Japon, des Etats-Unis, de France, du Brésil et de la Chine. Comme l'explique Inoki, il s'agit de créer un environnement favorable à la paix et à l'essor des relations bilatérales nippo-nord-coréennes. L'ancien catcheur n'en est pas à son coup d'essai, tant en ce qui concerne la RPDC (en 1995, il avait été à l'origine d'un festival sportif et culturel pour la paix, qui avait réuni des lutteurs américains et japonais en Corée du Nord) que dans le reste du monde : par la diplomatie du sport, il avait obtenu en 1990, lors d'un tournoi en Irak, la libération de 41 otages japonais retenus pendant la guerre du Golfe.

Kanji Inoki, à droite, avec Kim Yong-il, secrétaire du Parti du travail de Corée en charge des relations internationales, à Pyongyang en janvier 2014

Kanji Inoki, à droite, avec Kim Yong-il, secrétaire du Parti du travail de Corée en charge des relations internationales, à Pyongyang en janvier 2014

Bob Sapp aux prises avec un adolescent nord-coréen

Bob Sapp aux prises avec un adolescent nord-coréen

Le 28 août 2014, une conférence de presse a été organisée à l'hôtel Koryo, à Pyongyang, pour présenter le tournoi international de lutte de Pyongyang (Pyongyang International Pro-Westling Contest) organisé dans la capitale nord-coréenne les 30 et 31 août. Ont participé à la conférence de presse les deux co-présidents du tournoi, l'ancien lutteur Kanji Inoki, en qualité de directeur de l'Association japonaise de la communauté sportive pour la paix, et Jang Ung, président du Comité international des jeux d'arts martiaux - et par ailleurs président de la Fédération internationale de Taekwon-Do, ainsi que des représentants des ambassades étrangères et de l'Association générale des résidents coréens au Japon (Chongryon).

Kanji Inoki a exprimé sa conviction que le sport et la culture sont un vecteur pour la paix mondiale, alors que des judokas et des lutteurs nord-coréens ont l'opportunité de se confronter à quelques-uns des plus grands noms mondiaux.

Parmi les 21 vedettes étrangères qui participent au tournoi figurent notamment l'Américain Bob "The Beast" Sapp - l'ancienne star du ring, spécialiste des rôles de méchant, devenu également acteur - et les Français Jérôme Le Banner et Heddi Karaoui (Heddi French).

 

Avocat de l'amélioration des relations bilérales entre son pays et la RPD de Corée, Kanji Inoki a exprimé son souhait que le Premier ministre japonais Shinzo Abe visite la RPDC, alors que la rumeur a couru sur l'éventualité prochaine d'un tel déplacement.

L'ancien lutteur Kanji Inoki organise un tournoi à Pyongyang
L'ancien lutteur Kanji Inoki organise un tournoi à Pyongyang
L'ancien lutteur Kanji Inoki organise un tournoi à Pyongyang

Sources :

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 02:00

Accompagné d'autres stars du basketball américain, Dennis Rodman est arrivé en République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) le 7 janvier 2013, en vue d'un match avec l'équipe sénior de la RPDC disputé le 8 janvier 2013, marquant l'anniversaire du Maréchal Kim Jong-un.

dennis-rodman corée-du-nord 8-janvier-2013 Kim-Jong-Un

Conférence de presse à Pyongyang, le 7 janvier 2014. De gauche à droite, derrière Dennis Rodman : Cliff Robinson, Jerry Dupree, Charles D. Smith, ?, Vin Baker, Andre "silk" Poole et Doug Christie (photo : AP)

Le sport n'aide-t-il pas à rapprocher les peuples ? C'est le sens de la diplomatie du sport, développée dans le domaine du ping-pong - entre les Etats-Unis et la Chine - dans les années 1970. Il se décline aujourd'hui dans la diplomatie du basket-ball qu'entend conduire l'ancienne star de la National Basketball Association (NBA) Dennis Rodman, à l'occasion de son quatrième séjour en l'espace d'un an en RPD de Corée. Dennis Rodman s'est lié d'amitié avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, une même passion du basket ayant rapproché les deux hommes.  

A l'occasion de l'anniversaire du Maréchal Kim Jong-un, le 8 janvier 2013, des anciens joueurs de la NBA conduits par Dennis Rodman à Pyongyang doivent rencontrer l'équipe senior de la RPD de Corée. Darren Prince, l'agent de Rodman depuis dix ans, avait déclaré à CNN le dimanche précédent que figuraient parmi les joueurs américains Kenny Anderson, Cliff Robinson, Vin Baker, Craig Hodges, Doug Christie et Smith.

Dennis Rodman prépare les joueurs coréens à affronter les meilleures équipes du monde, en vue des prochaines compétitions internationales, alors que des terrains et des panneaux de basket sont désormais visibles un peu partout en Corée du Nord, témoignant de l'engouement nouveau pour ce sport. Cet intérêt est aussi un signe de l'évolution qu'entend imprimer le numéro un de la RPDC dans les domaines culturel et sportif, après l'inauguration en ce début d'année de la nouvelle station de ski de Masikryong (est de la Corée), ce cours nouveau témoignant d'une ouverture accrue sur le reste du monde et de la priorité accordée à la jeunesse.

Alors que le gouvernement américain a tenu à souligner qu'il n'était en aucune façon représenté par Dennis Rodman, ce dernier a souligné l'aspect avant tout sportif de son déplacement, en exprimant son souhait qu'il aide à jeter des ponts entre des pays de cultures et de sociétés différentes. Il a rappelé que la NBA avait notamment accueilli les équipes chinoise et iranienne.

Dennis Rodman a déclaré à la presse à Pékin être "seulement un athlète, un individu qui veut aller là-bas et jouer quelque chose pour le monde".  


Sources : AAFC, Le Quotidien du Peuple.

 

 

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 22:28

Kim-Jong_Kim-Hyok-bong_champions-du-monde_-tennis-de-table.jpgLe 18 mai 2013, à l'occasion des 52èmes championnats du monde de tennis de table qui se tiennent du 13 au 20 mai à Paris-Bercy,  les joueurs de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) Kim Hyok-bong et Kim Jong (photo à gauche, source AFP) ont remporté la médaille d'or du double mixte, à l'issue d'une finale (4-2) qui les opposait à leurs compatriotes du Sud Lee Sang-su et Park Young-sook. Il s'agit du premier titre décerné à l'occasion de ces championnats du monde.

 

Après leur victoire plus tôt face à leurs adversaires chinois, les Coréens de la RPDC Kim Hyok-bong et Kim Jong, jusqu'alors outsiders, étaient devenus des prétendants sérieux au titre de champions du monde de double mixte. Leur victoire en demi-finale après avoir surmonté un retard de trois sets relevait déjà de l'exploit. A l'issue d'une finale 100 % coréenne qui les a opposés aux Sud-Coréens Lee Sang-su et Park Young-sook, ils ont décroché la première médaille d'or pour la RPDC en ping pong depuis le double sacre comme championne du monde de Pak Yung-sun, en 1975 et en 1977.

 

En finale, après avoir remporté les trois premiers jeux (11-6, 11-8 et 11-3), Kim Hyok-bong et Kim Jong ont vu le retour de Lee Sang-su et Park Young-sook (6-11 et 8-11), avant d'emporter la quatrième manche (11-7) et la victoire finale sur le score de 4 jeux à 2.

 

Classé au 45ème rang mondial avant la rencontre, Kim Hyok-bong, qui réalise des progrès continus depuis son passage comme professionnel, a déclaré qu'il s'agissait d'un "résultat tout à fait inattendu". Il a dédié sa victoire au dirigeant Kim Jong-un de la RPD de Corée.

 

Lors des Jeux olympiques de Londres en 2012, Kim Hyok-bong, né le 28 octobre 1985, avait atteint le quatrième tour, après avoir battu Joo Se-hyuk au troisième tour. Née le 19 avril 1989, Kim Jong avait également participé aux Jeux de Londres.

 

kim-hyok-bong_kim-jong_coupe.jpg

 

Conformément aux règles du fair play sportif, les joueurs ont échangé des poignées de main chaleureuses avant et après le match et Park Do-cheon, vice-président de la Fédération sud-coréenne de tennis de table, a félicité les nouveaux champions du monde - même si le jeune Lee Sang-su, âgé de seulement 22 ans et promis à une belle carrière, reconnaissait sa déception. Le comportement sportif des joueurs coréens des deux parties de la péninsule a été salué par Adham Sharara, président de la Fédération Internationale de Tennis de Table (acronyme anglais : ITTF), qui a rappelé que la Coupe de la paix, en novembre 2011 à Doha, avait déjà réuni ensemble des joueurs du Nord et du Sud de la Corée.

 

Le tennis de table occupe une place particulière dans le rapprochement intercoréen sur le plan sportif : en 1991, alors que les deux équipes coréennes n'avaient pas réussi à remporter le titre de champion du monde en concourant séparément, en étant défaites par les Chinoises qui étaient en route pour un neuvième titre consécutif, ce résultat avait été obtenu par les Sud-Coréennes Hong Cha-ok et Hyun Jung-hwa et les Nord-Coréennes Yu Son-bok et Ri Bun-hui. Le 18 mai 2013, l'absence des Chinois était d'ailleurs l'un des autres faits marquants de la finale du double mixte au stade de Bercy.

 

Sources : AAFC, AFP (dont photo en haut d'article), L'Equipe (dont photo en bas d'article), Ouest France, site www.le-pongiste.com.

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 23:01

Dans le cadre des championnats du monde 2013 de hockey sur glace féminin, outre le championnat des huit meilleures équipes de la division élite remporté cette année par les Américaines, quatre divisions inférieures (I-A, I-B, II-A et II-B), chacune forte de six équipes, disputent la compétition, chacune dans une ville différente. Les six équipes de la division I-B se retrouvaient à la patinoire L'Iceberg à Strasbourg, du 7 au 14 avril 2013 : parmi elles, la France a gagné son ticket pour 2015 en division I-A en terminant première de son groupe, tandis que les joueuses de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) ont créé la surprise en terminant troisièmes, alors qu'elles venaient d'être promues dans la division I-B. Des résultats riches d'espoirs et de promesses pour les Coréennes, dont l'équipe avait traversé en 2011 de graves difficultés financières ayant entraîné sa rélégation. Plus bas dans la hiérarchie mondiale, au sein de la division II-B, les Sud-Coréennes ont par ailleurs terminé premières, ce qui a conduit à leur promotion en division II-A en 2014.

 

Dans les sports collectifs féminins, les Nord-Coréennes ne cessent de progresser, comme en ont témoigné les très prometteurs résultats enregistrés par l'équipe nationale de hockey sur glace lors des matches de la division I-B des championnats du monde 2013, joués du 7 au 14 avril à la patinoire L'Iceberg, à Strasbourg.

 

L'équipe nationale féminine de hockey sur glace de la RPD de Corée a été créée en 1999. Les débuts aux championnats de monde s'avérèrent prometteurs - les Coréennes concourant en division I, où elles finirent 4ème et 6ème en 2001 et en 2003 (soit respectivement des classements à la 12ème et à la 14ème places mondiales). Le 3 février 2003, un match joué à Amori, au Japon, contre la Corée du Sud, se solda par la plus large victoire de l'équipe de RPDC (10-1). Puis les Nord-Coréennes furent réléguées en division II, avant de devoir annoncer leur retrait - comme l'équipe masculine - pour des raisons financières en 2011. Puis commença la renaissance d'une équipe nationale alors forte de 515 licenciées, première de la division II-A en 2012, ce qui lui permit d'être promue en division I-B pour les championnats de cette année en Alsace.

 

Ice-20Hockey-20Strasbourg-20France-20North-20Korea-202013-2.jpgSur la Patinoire L'Iceberg, à Strasbourg, les Coréennes (photo à gauche, source) avaient face à elles des adversaires redoutables : en Asie, la Chine et le Kazakhstan (cette dernière anciennement en division I-A), et en Europe, la France, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

 

Avec Thae Ki-chol pour les entraîner et Oh Chol-ok comme capitaine, les joueuses du Pays du matin calme ont commencé par s'incliner face aux Kazakhes sur le score de 6-2, le 7 avril, avant d'être confrontées le lendemain aux Françaises qui l'emportèrent (5-0). Mais les Coréennes firent preuve d'opiniâtreté en battant les Britanniques le 10 avril (3-2 après prolongation), à l'issue d'un match haletant : vaincues en première période (0-1), les joueuses asiatiques obtinrent ensuite le nul (1-1) avant de remporter les deux dernières périodes (1-0). Le surlendemain 12 avril, c'est aux Chinoises, dominées pendant chacune des trois périodes (0-2, 0-1 et 1-2), de subir la correction nord-coréenne (5-1 pour la RPDC). Enfin, le dernier match, le 14 avril, vit les Coréennes s'incliner vaillamment sur un tir de fusillade face aux Néerlandaises (3-2) : victoire coréenne en première période (1-0), nette défaite ensuite (0-2), victoire en troisième période (1-0) puis défaite finale en dernière période (0-1).

 

Au final, à Strasbourg la France a remporté l'épreuve sans coup férir par 5 victoires en 5 matches (15 points), devant les Pays-Bas (11 points), la Corée du Nord et la Chine (6 points chacune, mais un meilleur différentiel de buts pour les Coréennes), le Kazakhstan (5 points) et le Royaume-Uni (2 points, relégué). Au niveau mondial, les joueuses coréennes sont ainsi 17èmes.

 

Face à une rude concurrence, les Coréennes ont gagné en maturité et en assurance au fil des matches, parvenant à accrocher des Néerlandaises elles-mêmes proches d'une promotion. Cette performance montre la belle capacité de progression dont elles disposent pour l'avenir.

 

Principales sources : wikipédia (articles Championnat de monde de hockey sur glace féminin 2013 et Equipe féminine nationale nord-coréenne de hockey sur glace, article en anglais).

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 00:35

kim kum okEn remportant l'or au 14ème championnat d'Asie de Marathon, qui s'est tenu à Hong Kong le 24 février 2013, l'athlète Kim Kuk-ok de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a confirmé qu'elle était l'une des meilleures marathoniennes d'Asie de sa génération. L'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) revient sur son parcours.

 

Avec un temps de 2 heures 32 minutes et 21 secondes, la marathonienne nord-coréenne Kim Kum-ok est restée assez loin de son record personnel, mais ce temps lui a suffi pour s'imposer au 14ème championnat d'Asie de Marathon, à Hong Kong le 24 février 2013. La compétition réunissait plus de 40 marathoniens originaires de toute l'Asie du Nord-Est, y compris de la Chine, de la Mongolie et du Japon.

Née le 9 décembre 1988, Kim Kum-ok, qui mesure 1,60 mètre pour 48 kg, s'est très tôt imposée comme l'une des meilleures marathoniennes de sa génération en Asie de l'Est. C'est en 2007 qu'elle a signé son meilleur temps personnel à un marathon (2:26:56), finissant deuxième au marathon de Pyongyang), et en 2009 à un semi-marathon (1:11:55) : elle a réalisé cette dernière performance aux Jeux d'Asie de l'Est à Bangkok, où elle a décroché la médaille d'or. Deux ans plus tôt, dans la même ville thaïlandaise, elle avait obtenu sa première médaille d'or, en semi-marathon, aux Universiades;

 

En RPD de Corée, l'une des nations les plus en pointe en Asie de l'Est dans la discipline du marathon, elle a été aux prises avec Jong Yong-ok pour le marathon de Pyongyang, qu'elle a remporté lors de sa quatrième participation à l'épreuve, en 2010, face à Jong, alors double vainqueur de l'épreuve, sur un temps de 2:27:34, proche de son record personnel.

 

Aux Jeux d'Asie à Guangzhou, en 2010, Kim Kum-ok a obtenu le bronze dans l'épreuve de marathon, avec un temps de 2:27:06.

 

Ses performances aux Jeux olympiques ont été en-deçà de ses records personnels. Elle a toutefois atteint une honorable 12ème place aux Jeux de Pékin en 2008 (2:30:01). En 2012, à Londres, Kim Kum-ok s'est classée  49ème (2:33:30).

 

Sources : Rodong Sinmun (article du 26 février 2013), wikipédia. Photo zimbio.

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 20:54

Dans un pays où le sport est érigé en mode de vie (trait par ailleurs à la fois caractéristique des démocraties populaires et des pays asiatiques), on ne s’étonnera pas que de très importants moyens soient mis en place pour animer un tissu sportif dense et connecté au reste du monde. Si l’Association d'amitié franco-coréenne relate souvent les performances des footballeurs nord et sud-coréens (voir le cas tout à fait particulier de Jong Tae-se, doté de la triple nationalité japonaise, nord et sud-coréenne), les articles traitant de basketball se font plus rares. L’arrivée à Pyongyang, le 26 février 2013, d’une délégation américaine de la très prestigieuse National Basketball Association (NBA) vient rappeler que le basketball a aussi droit aux honneurs en République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord).

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Dennis Rodman à son arrivée à l'aéroport de Pyongyang le 26 février 2013 (photo : KCNA)

Immense star du basketball américain, Dennis Rodman est au moins autant connu pour sa personnalité extravertie que pour son jeu si caractéristique. En effet, celui qui est considéré comme un enfant terrible de la NBA arbore un look de bad boy (cheveux teints, nombreux piercing faciaux) ne manquera certainement pas de faire forte impression dans les rues de Pyongyang où il a atterri le 26 février 2013 à la tête d’une délégation de treize entraineurs et joueurs pour une visite d’une semaine. Au programme de cette visite, plusieurs rencontres sportives évidemment mais aussi des entretiens avec des officiels nord-coréens intéressés par les politiques du sport. Si le détail de ces rencontres ne peut évidemment être connu à l’heure actuelle, il y a fort à parier que le géant du basketball nord-coréen Ri Myung-hun (il demeure encore actuellement le plus grand joueur du monde avec ses 2,35m) en fasse partie. Ironie de l’histoire, Ri Myung-hun, né en 1967, avait été interdit de jeu dans la ligue NBA à cause de l’embargo commercial américain sur la RPDC. Cette rencontre est peut être l’occasion pour les deux géants de finalement se croiser sur un parquet.

Evidemment, cette rencontre n’est pas dénuée d’un certain sens de la diplomatie au lendemain de fortes tensions dans la péninsule et dans toute la zone Asie-Pacifique. En effet, le sport est très souvent un canal de diplomatie parallèle (« paradiplomatie ») pour les Etats-Unis qui, comme la France, n’ont toujours pas établi de relations diplomatiques complètes avec la Corée du Nord. Outre les multiples échanges sportifs, on peut aussi mentionner, pour l’anecdote, le fameux cadeau fait par la secrétaire d’Etat américaine Madeleine Albright : lors de la venue à Pyongyang de cette dernière, en octobre 2000, elle avait offert au Dirigeant Kim Jong-il un ballon de basket dédicacé par Michael Jordan, qui trône aujourd’hui à l'Exposition de l’amitié internationale en RPDC.

Si l’Association d'amitié franco-coréenne se réjouit d’une telle initiative, elle demeure consciente que des manifestations de ce genre ne sauraient remplacer l’instauration de relations diplomatiques normales. En effet, l’ouverture d’un dialogue diplomatique « classique » semble être le meilleur moyen pour aborder des négociations qui désamorceraient les tensions dans la péninsule.


Sources : KCNA, Associated Press

 

16102010-30

Un terrain de basketball à Pyongyang (photo : AAFC, octobre 2010)

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 14:25

Du 11 au 14 novembre 2012, la ville chinoise de Putian a accueilli les 5èmes Championnats asiatiques de gymnastique artistique. Si la République populaire de Chine l'a largement emporté au tableau des médailles (avec 10 médailles d'or sur 14 attribuées, et 20 des 44 médailles), les gymnastes coréens ont signé de belles performances : la République de Corée (du Sud) a fini à la 5ème place avec 2 médailles d'argent et 3 médailles de bronze. La République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a fait encore mieux, terminant 2ème avec 2 médailles d'or, 3 médailles d'argent et 2 médailles de bronze. Les deux médailles d'or sont le fait d'un seul et même athlète : Ri Se-gwang, qui s'est ainsi affirmé comme un des meilleurs espoirs de médailles pour la RPDC aux prochains Jeux olympiques.

 

Né le 21 janvier 1985 à Tanchon dans la province du Sud Hamgyong, Ri Se-gwang, aujourd'hui licencié du club du 25-Avril, a commencé à pratiquer la gymnastique à l'âge de 7 ans, au palais des enfants de Mangyongdae. En 2006, il a été le premier gymnaste de RPDC à décrocher une médaille d'or en saut de cheval aux Jeux asiatiques. Puis il a remporté une médaille de bronze en saut de cheval aux Championnats du monde 2007 de gymnastique artistique.

 

Ri-se-gwang

 

Le nouveau saut extrêmement difficile qu'il a réussi en 2009, un Tsukahara, porte son nom et dispose de la meilleure note au monde dans la discipline (cf. vidéo ci-dessous).

 

 

 

Aux 5èmes Championnats asiatiques de gymnastique artistique, qui se sont tenus en novembre 2012 à Putian, Ri Se-gwang a obtenu deux médailles d'or, en saut de cheval et aux anneaux, portant à 17 le nombre de médailles qu'il a remportées dans des compétitions internationales. Dans un entretien donné à l'agence nord-coréenne KCNA, Ri Se-gwang a déclaré que son objectif était maintenant de décrocher une médaille d'or aux Jeux olympiques, où il devrait retrouver un autre prodige de la gymnastique artistique coréenne, le Sud-Coréen Yang Hak-seon, médaillé d'or cette année aux Jeux de Londres.

 

 

Sources :

- KCNA, "Ri Se Gwang, DPRK's Gymnastic Ace", dépêche en date du 6 décembre 2012 (dont photo) ;

- wikipédia, article "2012 Asian Artistic Gymnastics Championships" et Ri Se-gwang ;

- Youtube.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 12:18

En 1991, les deux gouvernements coréens décident de former une équipe nationale féminine unifiée aux championnats du monde de tennis de table qui se sont tenus à Chiba, du 24 avril au 6 mai - insufflant ainsi une vigueur nouvelle aux échanges culturels et sportifs intercoréens, tout en écrivant une nouvelle page de la "diplomatie du ping-pong" qui avait accompagné le réchauffement des relations sino-américaines dans les années 1970. Alors que les deux équipes coréennes n'avaient pas réussi à remporter le titre de champion du monde en concourant séparément, en étant défaites par les Chinoises alors en route pour un neuvième titre consécutif, ce résultat sera enfin obtenu en 1991 par les Sud-Coréennes Hong Cha-ok et Hyun Jung-hwa et les Nord-Coréennes Yu Son-bok et Ri Bun-hui (dont le nom est orthographié Li Bun-hui au Sud). Malgré la rivalité qui opposait les joueuses vedettes Ri Bun-hui et Hyun Jung-hwa, les deux femmes devinrent amies et leur complicité contribua grandement à l'obtention du titre de championnes du monde.

 

Lorsque la Nord-Coréenne Ri Bun-hui (ci-dessous, à gauche) apprit qu'elle concourrait avec sa rivale sud-coréenne Hyun Jung-hwa (ci-dessous, à droite) aux championnats du monde de tennis de table de Chiba dans une équipe coréenne unifiée, la réaction de la future médaillée olympique fut négative. Elle considérait Hyun Jung-hwa comme moins douée techniquement, et les premiers entraînements furent marqués par des accrochages.

 

Puis les deux championnes apprirent à se connaître et à s'estimer. Contre toute attente, elles devinrent amies intimes.

 

li-bun-hui_hyun-jung-hwa.jpg

 

Dans un entretien récemment donné au bureau de Pyongyang de l'agence américaine Associated Press, Ri Bun-hui a déclaré que "pendant 50 jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, nous avons vécu ensemble comme si nous ne faisions plus qu'une, nous nous sommes entraînées ensemble, nous avons dormi dans la même chambre et partagé tous nos repas (...) Nous avons partagé la même nourriture - et nos sentiments". Evoquant sa consternation initiale lorsqu'elle apprit qu'elle serait dans la même équipe que Hyun Jung-hwa, Ri Bun-hui a répondu à AP : "J'étais trop jeune pour comprendre combien c'était symbolique". Elle avait alors 22 ans.

 

L'histoire de l'équipe coréenne unifiée aux championnats du monde de 1991 a donné lieu à un film sud-coréen, As One, de Moon Hyun-sung, sorti en salles le 3 mai 2012, avec Ha Ji-won et Bae Doona dans les rôles respectifs de Hyun Jung-hwa et Ri Bun-hui. Dans le film, l'événement déclencheur de l'amitié nouvelle entre Ri Bun-hui et Hyun Jung-hwa est l'absence, un jour, de Ri Bun-hui, malade, à une séance d'entraînement. Hyun Jung-hwa espère que Ri Bun-hui recouvrera la santé, pour elle et pour la victoire de la nation coréenne.

 

ri-bun-hui_hyun-chung-hwa_Chiba_1991.jpg

 

Hyun Jung-hwa et Ri Bun-hui ont eu ensuite un parcours singulier. La première, qui compte parmi les sportives sud-coréennes les plus médaillées, est devenue entraîneur et dirige aujourd'hui l'Association sud-coréenne de tennis de table. La seconde s'est engagée dans la promotion du sport et l'insertion sociale des personnes handicapées en République populaire démocratique de Corée.

 

Ri Bun-hui et Hyun Jung-hwa se reverront une nouvelle fois, aux championnats du monde suivants. Alors que les relations entre les deux Corée empêchent tout contact - par courrier ou téléphonique - entre les citoyens des deux Corée, elles ne se sont pas revues depuis. Le réalisateur sud-coréen Moon Hyun-sung tenta de les réunir à Pékin, mais se heurta à un refus du ministère sud-coréen de la Réunification.

 

Les larmes aux yeux, Ri Bun-hui a déclaré à AP : "Elle me manque beaucoup". L'histoire personnelle de Ri Bun-hui et Hyun Jung-hwa symbolise le drame de la division de la Corée et de la séparation d'êtres qui s'aiment.

 

Sources :

- Sulagna-Misra, "What's more important than olympic gold ?", article publié le 19 juillet 2012 sur le site Medal-Heads (dont photos) ;  

- "Ex - NKorean Star recalls 'ping-pong diplomacy", article publié le 11 juillet 2012 sur le site Gibiru ;

- Site officiel du film As One (en coréen).

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 19:59

Après être devenue membre du Comité international paralympique, la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a participé pour la première fois aux Jeux paralympiques, dont la quatorzième édition s'est tenue à Londres du 29 août au 9 septembre 2012. En raison des délais  - l'inscription à la plupart des épreuves était close lorsque la RPDC a accédé au statut de membre du Comité international paralympique - la RPDC n'a pu envoyer qu'un seul athlète aux Jeux paralympiques de Londres, avant d'envisager l'envoi d'une délégation plus importante aux Jeux paralympiques de Rio de Janeiro en 2016. L'athlète Rim Ju-song (ci-dessous au centre, dans un fauteuil roulant) est devenu un symbole, témoignant de la place nouvelle qu'occupent les handicapés dans la société nord-coréenne.

 

Rim_Ju_Song_Coree-du-nord_Jeux_Paralympiques_2012.jpg

 

Né le 31 octobre 1995, Rim Ju-song est devenu le premier athlète paralympique nord-coréen, à seulement 16 ans. Suite à un grave accident sur un site de construction, qu'il a subi alors qu'il n'avait que cinq ans, Rim Ju-song a été amputé de son bras gauche et de sa jambe gauche, et souffre également de handicaps à la jambe droite et au pied droit. Malgré ces lourds handicaps, sa participation aux épreuves de natation, après avoir obtenu des résultats suffisants en phase de qualification pour pouvoir concourir aux Jeux de Londres, témoigne d'une opiniâtreté qui force l'admiration.

 

Membre du Comité paralympique nord-coréen, Kim Sung-chol a résumé d'un mot les efforts accomplis par Rim Ju-song, après qu'il eut coulé "comme une pierre" lors de sa première séance d'entraînement. Améliorant sa pratique en un temps record, il a dû apprendre la brasse en quelques semaines, les athlètes ayant besoin de pratiquer deux styles de nage.

 

Le 4 septembre, à l'épreuve de 50 mètres nage libre (catégorie S6), lors des éliminatoires, Rim Ju-song s'est classé 17ème (47 secondes 87).

 

C'est l'ancienne championne du monde 1991 de tennis de table par équipes Ri Pun-hui, alors membre d'une équipe unifiée représentant l'ensemble de la Corée, qui dirige le Comité national paralympique de la République populaire démocratique de Corée. Ri Pun-hui est directement concernée par la question des personnes handicapées, en étant la mère d'un fils atteint de paralysie cérébrale, aujourd'hui âgé de quinze ans. Elle s'est dévouée à l'intégration sociale des personnes handicapées, notamment par le sport. Elle-même mariée à un ancien champion de tennis de table, elle a organisé en 2010 le premier tournoi de ping-pong réservé aux handicapés, et l'événement a été largement couvert par les médias nord-coréens.

 

En 2003, la RPD de Corée a adopté une loi sur la gratuité des soins médicaux et l'éducation spécialisée pour les personnes handicapées.

 

Le Centre culturel Taedonggang, visité par les journalistes étrangers en juin 2012, comporte des équipements sportifs adaptés aux personnes handicapées.

 

En dehors de la RPD de Corée, plusieurs ONG et personnalités soutiennent matériellement les centres sportifs pour les handicapés nord-coréens, comme la fondation Green Tree ou l'Américaine coréenne Sue Kinsler. L'ambassade britannique en RPDC a soutenu l'entraînement et la participation de Rim Ju-song aux Jeux paralympiques de Londres. Pour sa part, Sue Kinsler est responsable d'une école spécialisée à Pyongyang ainsi que d'un programme alimentaire. Citoyenne d'honneur de la RPD de Corée, arborant le drapeau nord-coréen (concurremment à ceux de la Corée du Sud et des Etats-Unis) dans l'équipe de soutien du Comité paralympique de la RPDC, Sue Kinsler avait écrit au dirigeant Kim Jong-il pour que la RPDC participe aux Jeux paralympiques, avant de recevoir une réponse positive du Premier secrétaire du Parti du travail de Corée Kim Jong-un. Les valeurs universelles du sport permettent de faire tomber les murs entre les peuples.

 

Sources :

- AAFC ;

- Associated Press, "Paralympics : Rim Ju-song taking North Korea in a new direction", dépêche publiée dans The National ;

- Rod Gilmour, "Paralympics 2012 : the 'Nelson Mandela of North Korea' unites bitter enemies at opening ceremony", article publié dans The Telegraph (dont photo).

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 23:05

Les Coréens ont obtenu l'excellent résultat de 17 médailles d'or, 8 médailles d'argent et 9 médailles de bronze, soit un total de 34 médailles, lors des Jeux olympiques qui se sont tenus du 25 juillet au 12 août 2012 à Londres. Avec 13 médailles d'or, 8 médailles d'argent et 7 médailles de bronze, la République de Corée (du Sud) se classe cinquième au tableau des médailles, après les Etats-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et la Russie, et devant l'Allemagne, la France et l'Italie, très près de son record des Jeux de Séoul en 1988 (12 médailles d'or, 10 médailles d'argent et 11 médailles de bronze). Pour sa part, la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a obtenu 4 médailles d'or et 2 médailles de bronze, se classant vingtième au tableau des médailles, en devançant l'Espagne et le Brésil, et en égalant pratiquement son record des Jeux de Barcelone en 1992 (4 médailles d'or et 5 médailles de bronze). Au total, les athlètes coréens n'ont jamais obtenu un aussi grand nombre de médailles, et une équipe coréenne unifiée permettrait encore d'améliorer ces résultats dans les domaines d'excellence des Coréens, comme le football ou le tennis de table. L'AAFC félicite l'ensemble des champions olympiques, en donnant ci-après la liste des médaillés coréens et quelques autres résultats significatifs obtenus par discipline par les athlètes du pays du Matin calme (la mention S indique la nationalité sud-coréenne, et la lettre N la nationalité nord-coréenne).

  

 

BADMINTON

Tournoi masculin

Par équipes : médaille de bronze pour Jung Jae-sung et Lee Yong-dae (S).

 

BOXE

Tournoi masculin

Poids légers : médaille d'argent pour Han Soon-chul (S).

Han_soon_chul.jpg

 

CYCLISME

La meilleure place (11e) est obtenue en omnium masculin par Cho Ho-sung (S).

 

ESCRIME

Podiums masculins

Epée individuelle : médaille de bronze pour Jung Jin-sun (S).

Fleuret individuel : médaille de bronze pour Choi Byung-chul (S).

Sabre par équipes : médaille d'or pour Gu Bon-gil, Won Woo-young, Kim Jung-hwan et Oh Eun-sok (S).

gu_bongil_won_wooyoung_kim_junghwan_oh_eunsok_london_2012.jpg

 

Podiums féminins

Epée par équipes : médaille d'argent pour Choi In-jeong, Shin A-lam, Jung Hyo-jung et Choi Eun-sook (S).

Fleuret par équipes : médaille de bronze pour Nam Hyun-hee, Jeon Hee-sook, Jung Gil-ok et Oh Ha-na (S).

Sabre individuel : médaille d'or pour Kim Ji-yeon (S).

 

FOOTBALL

Tournoi masculin

Médaille de bronze pour Jung Sung-ryong, Oh Jae-seok, Yun Suk-young, Kim Young-gwon, Kim Kee-hee, Ki Sung-yeung, Kim Bo-kyung, Baek Sung-dong, Ji Dong-won, Park Chu-young, Nam Tae-hee, Hwang Seok-ho, Koo Ja-cheol, Kim Chang-soo, Jung Woo-young, Kim Hyun-sung et Lee Beom-young (S). Park Jong-woo n'était pas présent à la cérémonie de remise de médaille en raison de sa position sur les îles Dokdo.

 

Tournoi féminin

L'équipe de la RPD de Corée (N) s'est classée 9e.

 

GYMNASTIQUE

Gymnastique artistique

Saut de cheval, hommes : médaille d'or pour Yang Hak-seon (S).

 

Gymnastique rythmique

Individuel, femmes : 5e place pour Son Yeon-jae (S).

 

HANDBALL

Tournoi féminin

L'équipe sud-coréenne s'est classée 4e.

 

HALTEROPHILIE

Hommes

Moins de 56 kg : médaille d'or pour Om Yun-chol (N).

Moins de 62 kg : médaille d'or pour Kim Un-guk (N).

 

Femmes

Moins de 48 kg : médaille de bronze pour Ryang Chun-hwa (N).

Moins de 69 kg  : médaille d'or pour Rim Jong-sim (N).

 

JUDO

Hommes

Moins de 66 kg : médaille de bronze pour Cho Jun-ho (S).

Moins de 81 kg :médaille d'or pour Kim Jae-bum (S).

Moins de 90 kg : médaille d'or pour Song Dae-nam (S).

 

Femmes

Moins de 52 kg : médaille d'or pour An Kum-ae (N).

an_kum_ae.jpg

 

LUTTE

Hommes

Lutte, moins de 55 kg : médaille de bronze pour Yang Kyong-il (N) (photo en bas, en rouge avec le Kazakh Daulet Niyazbekov)

yang_kyong_il_daulet_niyazbekov.jpg

Lutte, moins de 60 kg : 5e place pour Ri Jong-myong (N).

Lutte gréco-romaine, moins de 55 kg : 5e place pour Choi Gyu-jin (S).

Lutte gréco-romaine, moins de 66 kg : médaille d'or pour Kim Hyeon-woo (S).

  kim_hyeon_woo.jpg

NATATION

Natation sportive

Hommes, 200 m nage libre : médaille d'argent pour Park Tae-hwan (S).
Hommes, 400 m nage libre : médaille d'argent pour Park Tae-hwan (S).

 

 

PLONGEON

Les meilleurs résultats ont été obtenus chez les femmes, en haut-vol à 10 mètres, par Kim Jin-ok (N, 14e) et Kim Un-hyang (N, 13e).

 

TAEKWONDO

Hommes

Moins de 58 kg : médaille d'argent pour Lee Dae-hun (S).

 

Femmes

Moins de 67 kg : médaille d'or pour Hwang kyung-sun (S).

 

TENNIS DE TABLE

Hommes, par équipes : médaille d'argent pour Joo Se-hyuk, Oh Sang-eun et Ryu Seung-min (S).

 

TIR

Hommes

Pistolet à 10 m air comprimé : médaille d'or pour Jin Jong-oh (S).

Pistolet à 50 m : médaille d'or pour Jin Jong-oh (S), médaille d'argent pour Choi Young-rae (S.

Carabine à 50 m trois positions : médaille d'argent pour Kim Jong-hyun (S).

 

Femmes

Pistolet à 25 m : médaille d'or pour Kim Jang-mi (S). 

 

TIR A l'ARC

Hommes

Individuel : médaille d'or pour Oh Jin-hyuk (S).

Par équipes : médaille de bronze pour Im Dong-hyun, Kim Bub-min et Oh Jin-hyuk (S).

 

Femmes

Individuel : médaille d'or pour Ki Bo-bae (S).

Par équipes : médaille d'or pour Choi Hyun-joo, Ki Bo-bae et Lee Sung-jin (S).

 

VOLLEY-BALL

Tournoi féminin
L'équipe sud-coréenne s'est classée 4e.

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