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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 14:46
JJCandelier.jpgLe 24 novembre 2010, après les graves affrontements intercoréens qui ont conduit à quatre morts du côté sud-coréen et à la veille de nouveaux exercices militaires conjoints américano - sud-coréens, le député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier, membre de la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale et par ailleurs membre du groupe d'études à vocation internationale sur les questions de la République populaire démocratique de Corée (RPDC - Corée du Nord), a publié le communiqué ci-après. Le député Jean-Jacques Candelier a condamné l'escalade de la violence et déploré les morts - tout en renouvelant l'appel à un traité de paix dans la péninsule coréenne, sur la base notamment de la proposition de résolution qu'il a déposée avec son collègue Maxime Gremetz.
 

Texte du communiqué de presse "L'urgence d'un traité de paix en Corée"

Le mardi 23 novembre 2010, dans le cadre de ses manœuvres militaires Hoguk en mer de l’Ouest (mer Jaune), l’armée sud-coréenne aurait effectué des tirs dans les eaux territoriales contestées entre les deux Corée.

L’Armée populaire de Corée (RPDC) affirme avoir répliqué, par des tirs d’obus sur l’île sud-coréenne de Yeonpyeong, faisant des morts et des destructions.

Je condamne cette escalade de violence et déplore ces morts, alors que chaque partie en attribue à l’autre la responsabilité.

Plus que jamais, il y a urgence à signer un Traité de paix dans la péninsule.

Un tel projet de Traité pourrait être de la forme reprise à l’Assemblée nationale par moi-même, dans la proposition de résolution n° 2856, visible sur le site de l’Assemblée.

Il faut mettre un terme définitif à l’absurde Guerre de Corée et avancer vers la réunification du pays pour garantir la paix dans la région et dans le monde.


Site Internet du député Jean-Jacques Candelier
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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 20:59

frassa_christophe_andre08018u.jpgSénateur (ratt. UMP) représentant les Français établis hors de France, Christophe-André Frassa est membre des différents groupes interparlementaires d'amitié du Sénat avec les pays d'Asie de l'Est. Membre du groupe interparlementaire d'études et de contact France - République populaire démocratique de Corée (RPDC), il a interrogé le gouvernement français, le 11 novembre 2010, sur les relations bilatérales entre la France et la RPDC. Rappelant la mission confiée à ce sujet à Jack Lang par le président de la République Nicolas Sarkozy, il demande quelles suites ont été données à la proposition d'ouvrir un bureau français d'action culturelle et de coopération à Pyongyang, en soulignant que la France est l'un des deux derniers pays de l'Union européenne à ne pas avoir établi de relations diplomatiques complètes avec la République populaire démocratique de Corée - ce qui n'est pas conforme à la tradition diplomatique française de reconnaissance des Etats et non des régimes. Il pose aussi plusieurs questions concrètes sur la coopération bilatérale, dans les domaines de la solidarité, de la francophonie et de l'éducation. L'Association d'amitié franco-coréenne reproduit ci-après l'intégralité de sa question écrite.

 

Question écrite n° 15877, publiée dans le JO Sénat du 11 novembre 2010, page 2930

 

M. Christophe-André Frassa attire l'attention de M. le ministre des Affaires étrangères et européennes sur les relations entre la France et la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord).


Il lui rappelle qu'en 2009 le député Jack Lang a été chargé par le Président de la République Nicolas Sarkozy d'une mission portant, notamment, sur les relations bilatérales entre Paris et Pyongyang, alors que notre pays est l'un des deux derniers États membres de l'Union européenne à ne pas avoir établi de relations diplomatiques complètes avec la RPD de Corée. Il lui indique qu'à l'issue de cette mission il a été envisagé l'ouverture d'un bureau français d'action culturelle et de coopération à Pyongyang, comme une possible première étape avant l'établissement de relations diplomatiques complètes.


Il souhaiterait connaître les suites données à cette proposition d'ouverture d'un bureau d'action culturelle et de coopération qui s'inscrirait dans la tradition diplomatique française de reconnaissance des États et non des régimes, notamment en cas de reprise des pourparlers à six sur la question nucléaire dans la péninsule coréenne.


Il souhaiterait connaître, par ailleurs, les actions qui sont actuellement conduites, ou envisagées, dans le domaine de la solidarité avec les populations nord-coréennes, touchées par les inondations de cet été en Asie du Nord-Est.


Il demande comment est encouragé l'apprentissage du français en Corée du Nord, où l'enseignement de notre langue apparaît en recul.

 

Il rappelle enfin qu'un programme de coopération bilatérale dans le domaine de l'architecture a pris fin cette année et souhaiterait savoir si le gouvernement français envisage l'attribution de bourses à d'autres étudiants nord-coréens en France, et dans quels domaines.



Source : Sénat (dont photo)

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 15:02

AN.jpgLe 13 octobre 2010, à l'Assemblée nationale française, les députés Jean-Jacques Candelier (Gauche démocrate et républicaine, Nord) et Maxime Gremetz (GDR, Somme) ont déposé une proposition de résolution « estimant urgent un traité de paix en Corée ». Cette proposition de résolution fait suite à la pétition lancée par l'organisation civique sud-coréenne Solidarité pour la paix et la réunification en Corée, et relayée par l'AAFC, en faveur de la signature d'un tel traité.  Cette résolution n'a pas valeur de loi mais, en la votant, l'Assemblée nationale estimera « urgent que la paix dans la péninsule coréenne soit signée entre la République de Corée, la République populaire démocratique de Corée, les États-Unis d’Amérique et la République populaire de Chine, conformément au projet de Traité dont le texte est annexé à la présente résolution » (article unique de la proposition de résolution). Le 17 août 2010, Jean-Jacques Candelier avait déjà posé une question écrite au ministre français des Affaires étrangères et européennes pour connaître son avis sur cet appel-pétition et sur le projet de traité de paix mentionné, question restée sans réponse à ce jour. Voici l'exposé des motifs de la proposition de résolution déposée par MM. Candelier et Gremetz.

 

Mesdames, Messieurs,

Le 27 juillet 1953, après trois années et des millions de morts, les combats de la Guerre de Corée prirent fin avec la conclusion d’un simple accord d’armistice. Aucun traité de paix n’a été signé, la péninsule coréenne étant virtuellement toujours en état de guerre.

Après 1953, les États-Unis ont apporté leur soutien aux gouvernements militaires en place à Séoul, faisant obstacle au développement de la démocratie et à la souveraineté de la Corée du Sud. Aujourd’hui, l’armée américaine maintient 28 500 soldats dans la péninsule coréenne et conserve, au moins jusqu’en 2015, le contrôle opérationnel des forces armées sud-coréennes en cas de crise avec le Nord.

La Guerre froide est terminée, mais il faut redouter qu’un conflit éclate à cause de la politique hostile menée par les États-Unis à l’égard de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, ou « Corée du Nord »). Des exercices militaires visent la RPDC, à l’instar des manœuvres navales américano-sud-coréennes organisées du 25 au 28 juillet 2010 au large de la péninsule.

Le 19 septembre 2005, au cours des pourparlers sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, les deux Corée, les États-Unis, la Chine, la Russie et le Japon avaient publié une déclaration affirmant la nécessité de conclure un traité de paix et d’établir une structure de paix dans la péninsule. Ces pourparlers à six sont aujourd’hui au point mort.

Désireux de leur donner une suite, des spécialistes et des juristes sud-coréens ont rédigé en 2008 un projet de ce que pourrait être un véritable Traité de paix en Corée. Il s’agit d’une démarche concrète proposant des objectifs atteignables, pour peu que les parties aient la volonté sincère de parvenir à la paix.

Ce Traité est divisé en 8 chapitres et 38 articles.

Le chapitre 1 définit les droits fondamentaux du peuple coréen : indépendance, souveraineté, intégrité territoriale et réunification.

Le chapitre 2 prévoit la fin de la guerre, la dissolution du Commandement des Nations Unies et le retrait des forces militaires étrangères.

Le chapitre 3 concerne la normalisation des relations entre la République populaire démocratique de Corée et les États-Unis.

Le chapitre 4 traite des relations de non-agression entre la Corée du Sud et la Corée du Nord jusqu’à la réunification, instaurant des limites et des zones terrestres, maritimes et aériennes qui constitueront des limites et zones de non-agression provisoires. Le retrait des forces et des bases militaires étrangères de la péninsule et l’évacuation des bases militaires étrangères sont décrétés, afin que la Corée puisse parvenir pacifiquement à sa réunification sans aucune ingérence extérieure par la voie d’un accord mutuel.

Le chapitre 5 prévoit l’établissement d’une Zone de paix et des mesures destinées à instaurer la confiance et le désarmement, notamment nucléaire, de la péninsule.

Le chapitre 6 prévoit la constitution de deux commissions : une Commission militaire composée des représentants du Sud et du Nord de la Corée, des États-Unis et de la Chine et une commission conjointe Sud-Nord composée des représentants du Sud-Nord pour l’application du Traité de paix. La Commission militaire mixte quadripartite et la Commission conjointe Sud-Nord pour le contrôle de la paix travailleront selon les principes de la concertation et du consensus.

En cas d’avis divergents, il en sera référé à une Équipe internationale de surveillance de la paix, constituée de la Suisse, de l’Inde, de la Malaisie, de la Suède et du Brésil, qui effectuera les médiations utiles (chapitre 7).

Enfin, le chapitre 8 comprend des dispositions diverses concernant la prise en vigueur du présent Traité, celui-ci étant valable jusqu’à la réunification complète de la Corée. Le Traité sera signé par les représentants des deux Corée, de la Chine et des États-Unis.

Ce projet de Traité n’est pas une vue de l’esprit, il est un impératif d’une brulante actualité.

S'il était signé, si les États-Unis renonçaient à mener une politique hostile à la RPDC, si des relations diplomatiques normales s’instauraient entre la RPDC et les États-Unis et la Corée du Sud, la réunification de la Corée irait de l’avant et la paix et la sécurité seraient mieux garanties en Asie et dans le monde. Nous avancerions vers le désarmement atomique, souhaité officiellement par les leaders MM. Kim Jong-il et Barack Obama.

La France, protagoniste de la Guerre de Corée, membre du Conseil de sécurité de l’ONU, n’est certes pas directement concernée par un tel Traité. Toutefois, elle essaie d’entrer dans le jeu diplomatique et de débloquer la situation ; elle exprime le souhait que les pourparlers à six reprennent.

Alors que les tensions se sont encore récemment accrues dans la péninsule, l’adoption, par la Représentation nationale, de la présente proposition de résolution serait à même d’adresser un message fort de paix, de confiance et de sérénité aux différentes parties.

Alain expliquait que « le bonheur n’est pas le fruit de la paix, le bonheur c’est la paix même ». Il est urgent de se saisir de la question coréenne et de tout faire et tout tenter pour enfin instaurer cette paix dans la péninsule.

 

Sur le site Internet de l'Assemblée nationale : texte complet de la proposition de résolution n°2856 présentée par MM. Jean-Jacques Candelier et Maxime Gremetz

 

 

 

 

Signez la pétition pour un traité de paix en Corée !

Faites signer la pétition pour un traité de paix en Corée !

 

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 23:43

JJCandelier.jpgLe 17 août 2010, le député Jean-Jacques Candelier (Gauche démocrate et républicaine, Nord), a posé deux questions au ministre des Affaires étrangères et européennes, portant respectivement sur :

- les relations entre la France et la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord),

- la position du gouvernement français sur un projet de traité de paix en Corée élaboré par l'organisation civique sud-coréenne Solidarité pour la paix et la réunification de la Corée (SPARK).

L'AAFC soutient pleinement l'initiative de SPARK en appelant à signer la pétition pour la paix en Corée, le retrait des troupes américaines, la normalisation des relations entre les Etats-Unis et la RPDC, et la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

Nous publions ci-après ces deux questions. 

 


Texte de la question du député Jean-Jacques Candelier sur les relations bilatérales franco - nord-coréennes (N°86611), publiée au JO le 17 août 2010


M. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la question des relations avec la République populaire démocratique de Corée. Le 19 janvier 2010, le ministre a indiqué au parlementaire que « notre pays attache une grande attention à la situation de la Corée du Nord ». Pourtant, au sein de l'Union européenne, la France est le seul pays, avec l'Estonie, à ne pas reconnaître ce pays, ce qui se traduit de manière regrettable par la faiblesse de relations bilatérales dans tous les domaines entre les deux pays. Le ministre a toutefois indiqué que, « dans un premier temps », la création d'un office français de coopération et d'action culturelle à Pyongyang permettra « d'assurer une présence française en Corée du Nord de façon pérenne ». Une Alliance française serait également implantée. Il lui demande si des précisions peuvent lui être apportées sur le statut, la mission, le contenu et les actions de cet office français, lequel pourrait assister la population nord-coréenne en matière d'éducation, de santé, de culture et de coopération humanitaire, économique et technique ainsi qu'appuyer les ONG françaises présentes sur place. Par ailleurs, alors que la diplomatie française entretient une confusion délibérée entre la reconnaissance d'un État et le soutien au régime, il lui demande dans quelles mesures cet office préfigure une reconnaissance pleine et entière de ce pays et l'ouverture de relations diplomatiques normales, ce qui mettrait enfin un terme à cette situation.

 

Source :  Assemblée nationale

 

 

Texte de la question du député Jean-Jacques Candelier sur l'initiative de l'organisation SPARK pour un traité de paix en Corée (N°86612), publiée au JO le 17 août 2010


M. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la question d'un projet de traité de paix en Corée rédigé par l'organisation civique sud-coréenne « Solidarité pour la paix et la réunification de la Corée » (Spark selon les initiales anglaises). Le 27 juillet 1953, après trois années et des millions de morts, les combats de la guerre de Corée prirent fin avec la conclusion d'un simple accord d'armistice. Aucun traité de paix n'a été signé, la péninsule coréenne étant virtuellement toujours en état de guerre. Le 19 septembre 2005, au cours des pourparlers sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, les deux Corées, les États-unis, la Chine, la Russie et le Japon avaient publié une déclaration affirmant la nécessité de conclure un traité de paix et d'établir une structure de paix dans la péninsule. Ces pourparlers à six sont au point mort. Désireux de leur donner une suite, des spécialistes et des juristes sud-coréens ont rédigé en 2008 un projet de traité de paix en Corée. Il s'agit d'une démarche concrète proposant des objectifs atteignables, pour peu que les six aient la volonté sincère de parvenir à la paix. Un appel et une pétition ont été lancés par l'organisation civique Spark. Estimant urgent d'établir la paix dans la péninsule coréenne, il lui demande son avis sur cet appel-pétition et sur le projet de traité de paix mentionné.

 

Source : Assemblée nationale

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 09:27

Le 8 septembre 2010, l'ancien ministre Jack Lang, envoyé spécial du président de la République pour la Corée du Nord, a participé à la réception offerte par S.E. Son Musin, délégué général de la République populaire démocratique de Corée en France, ambassadeur auprès de l'UNESCO, à l'occasion de l'anniversaire de la fondation de la République populaire démocratique de Corée le 8 septembre 1948.

 

jack lang son musin2Bien que récemment appelé à d'autres fonctions sur la scène internationale (fin août, il a été nommé conseiller spécial sur les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes de la Somalie par Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies), Jack Lang, envoyé spécial du Président de la République pour la Corée du Nord, suit toujours de très près l'évolution de la situation dans la péninsule coréenne. Après avoir proposé l'ouverture d'un bureau français d'action culturelle et de coopération à Pyongyang dans le cadre de sa mission auprès de Nicolas Sarkozy, il a participé à la réception organisée par S.E. Son Musin, délégué général de la République populaire démocratique de Corée en France, le 8 septembre 2010. Jack Lang était déjà présent à une réception organisée par la représentation nord-coréenne en France, le 10 février 2010. Le dossier de mise en place d'une représentation diplomatique française en RPD de Corée apparaît toutefois aujourd'hui bloqué, suite au naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan.

 

petition_paix_en_Coree.jpgToujours présente à la réception organisée à l'occasion de la fondation de la République populaire démocratique de Corée, la direction de l'Association d'amitié franco-coréenne a pu à nouveau rencontrer M. Lang. Elle a également relayé la pétition en faveur d'un traité de paix en Corée, qui a déjà reçu 30.000 signatures dans le monde entier : un traité de paix doit remplacer l'accord d'armistice ayant clos la guerre de Corée en 1953, s'accompagner du retrait des forces américaines du Sud de la péninsule, et ouvrir la voie à l'établissement de relations diplomatiques complètes entre les Etats-Unis et la République populaire démocratique de Corée, ainsi qu'à la dénucléarisation de toute la péninsule coréenne.

Photographies : Alain Noguès

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 00:01

guerry michelSénateur représentant les Français établis hors de France, président du groupe interparlementaire d'amitié France - République de Corée (du Sud) et premier vice-président du groupe sénatorial d'études et de contact France - République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), M. Michel Guerry avait interrogé le gouvernement français, le 18 février 2010, sur la demande des autorités sud-coréennes de restitution des archives royales coréennes, saisies par la marine française en 1866.

Favorable à la restitution de ces archives, l'Association d'amitié franco-coréenne ne peut que déplorer la réponse du ministère des Affaires étrangères et européennes, publiée le 20 mai dernier, et que nous reproduisons ci-dessous : alors que les autorités sud-coréennes ont formulé de
nouvelles propositions auxquelles Bernard Kouchner semblait ouvert, lors de sa visite à Séoul en mars 2010, il s'agit d'une réponse d'attente, n'indiquant en rien, à ce stade, une réponse favorable du gouvernement français.

 

Par ailleurs, les autorités françaises réinterprètent la tentative - ayant échoué - d'invasion de la Corée en 1866 en une simple "expédition punitive", après la mort de neuf missionnaires chrétiens.

 

Texte de la question du sénateur Michel Guerry (n° 12119), publiée au JO le 18 février 2010
M. Michel Guerry attire l'attention de M. le ministre des Affaires étrangères et européennes sur la demande des autorités coréennes de retour des manuscrits royaux coréens conservés par la Bibliothèque nationale de France.
Depuis 1991, la Corée réclame officiellement la restitution des archives saisies par la marine française lors d'une expédition en 1866. Des négociations ont été entamées dans les années 1990 pour déterminer les modalités d'un prêt croisé. À ce jour, les discussions ne semblent pas avoir abouti.
Compte tenu de la persistance des demandes coréennes, il lui demande son avis et souhaite connaître les mesures envisagées par le Gouvernement français afin d'apporter une solution à cette situation.

 

Réponse du ministère des Affaires étrangères et européennes, publiée au JO du 20 mai 2010

L'honorable parlementaire a bien voulu appeler l'attention du ministre des Affaires étrangères et européennes sur la demande de retour, par les autorités coréennes, des manuscrits royaux coréens conservés à la Bibliothèque nationale de France. En 1866, à la suite de l'exécution de 9 missionnaires français et de 8 000 chrétiens en Corée, l'amiral Roze avait mené une expédition punitive, et emporté, en France, 297 manuscrits royaux coréens datant de la dynastie Yi (ou Choson). Ces manuscrits sont, depuis, conservés à la Bibliothèque nationale de France. Or, une restitution n'est pas envisageable, compte tenu du caractère inaliénable des collections publiques françaises. La question des manuscrits royaux est toutefois régulièrement évoquée par les autorités françaises avec la Corée. Elle a donné lieu à des avancées, notamment, à la faveur de la visite du Président de la République dans ce pays en 1993. Un volume avait alors été prêté à la Corée, et un accord trouvé entre les deux chefs d'État sur la solution d'un prêt croisé. Après des négociations approfondies avec les autorités coréennes, un accord a été formalisé en 2002, précisant les modalités de ce prêt. Néanmoins, les autorités coréennes ont préféré ne pas le mettre en oeuvre. Depuis cette date, les discussions avec ce pays se sont poursuivies et ont permis de mettre en oeuvre la numérisation de 31 volumes des manuscrits. Le communiqué conjoint francocoréen, publié à cette occasion, le 31 mars 2008, réaffirme la volonté des deux parties de résoudre cette question par le dialogue et dans un esprit d'ouverture. L'accès aux manuscrits par les chercheurs coréens a, par ailleurs, été facilité. Les autorités coréennes viennent, il y a quelques semaines, de présenter dans un document de nouvelles propositions. Comme l'a indiqué le ministre des affaires étrangères et européennes à ses interlocuteurs, lors de sa visite à Séoul le 29 mars dernier, il est souhaitable que des discussions s'engagent prochainement, après de nécessaires consultations internes, pour tenter de résoudre cette question de manière satisfaisante pour les deux parties.


Source :
Sénat

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 21:21

Le 30 mars 2010, l'audition de Jack Lang, envoyé spécial du Président de la République pour la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), par la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale, a été l'occasion de faire le point sur les relations bilatérales entre la France et la RPD de Corée. Alors que l'ouverture à Pyongyang d'un "office de coopération culturelle", selon les termes de Jack Lang, est toujours d'actualité, le gouvernement envisagerait de doubler les aides aux ONG françaises présentes sur place, dont Jack Lang a une fois encore souligné la qualité du travail.

 

Jack-Lang-AFP.jpg

Auditionné le 30 mars 2010 par la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale, Jack Lang, envoyé spécial de Nicolas Sarkozy pour la RPD de Corée, a réaffirmé que le ministère des Affaires étrangères et européennes prépare l'ouverture annoncée, à Pyongyang, d'un "office de coopération culturelle". Il s'agirait, selon Jack Lang, d' "un pas vers une éventuelle et pour l’heure très incertaine reconnaissance de l’État nord-coréen – laquelle ne pourra de toute manière intervenir qu’une fois calmée la situation sur le front nucléaire". Cette décision interviendrait avant l'été. En effet, Jack Lang a déclaré sur ce point : "à ce propos, j’ai interrogé hier la direction d’Asie et d’Océanie : faute de relations diplomatiques entre nos deux pays, l’affaire est assez complexe juridiquement et administrativement, mais la volonté est d’assurer la mise sur pied de cette structure avant l’été." Si Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, a évoqué, lui, la fin de l'année comme la date avant laquelle ce bureau serait ouvert, il est légitime de penser que Jack Lang souhaite aller plus vite, quand le ministère des Affaires étrangères pourrait se garder une marge de manoeuvre : le second semestre de l'année 2010 serait alors la période la plus probable, pour cette ouverture annoncée mi-décembre 2009.

 

Dans cette attente, le lecteur de français en poste à Pyongyang accomplit déjà des missions qui pourraient préluder l'action de cet "office" ou de ce "bureau" (le nom ne semblant pas encore définitivement arrêté). Toujours selon Jack Lang, "cette structure modeste servira d’interlocuteur aux rares Français présents là-bas. Il existe déjà un lecteur de français, qui accomplit un travail linguistique et culturel remarquable, notamment à l’université Kim Il-sung et dans un lycée de la capitale. Le Président de la République a accepté cette proposition [d'ouvrir un bureau] et le quai d’Orsay, en liaison avec les autorités nord-coréennes, s’efforce de la mettre en application."

 

A cet effet, Jack Lang a annoncé, mais avec prudence, que la France envisagerait le doublement des aides à nos ONG présentes en Corée du Nord, en louant une fois de plus leur travail :

 

"Premièrement, il convient de renforcer l’aide matérielle apportée aux organisations humanitaires œuvrant dans les domaines du handicap, de la santé ou de l’agriculture, dont le dévouement en faveur de la population est impressionnant. Du reste, les représentants des Nations unies issus notamment de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du fonds des Nations unies pour l’enfance  (UNICEF) que nous avons rencontrés, préconisent aussi un renforcement de leurs moyens. Pour ce qui nous concerne, je crois que le Gouvernement a décidé d’améliorer substantiellement les aides aux organisations non gouvernementales françaises. Il est question, je crois, d’un doublement des crédits.

 

Deux ONG françaises - dont l'AAFC soutient l'action - sont actuellement présentes en Corée du Nord : Triangle Génération Humanitaire et Première Urgence. Aujourd'hui, leurs crédits sont principalement européens.

 

Source : Assemblée nationale

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 11:10

En visite officielle au Japon et en République de Corée (Corée du Sud), Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, était attendu notamment sur deux dossiers : les relations diplomatiques entre la France et la République populaire démocratique de Corée, suite à la mission de Jack Lang, envoyé spécial du Président de la République Nicolas Sarkozy, et la restitution des archives royales coréennes, après la demande de Séoul d'un prêt permanent de ces précieux documents pillés par la France en 1866. Sur le premier point, le ministre français continue à brouiller le message de Paris, en cherchant manifestement à se démarquer du point de vue de l'Elysée exprimé par Jack Lang. Sur le second point, la réponse du Quai d'Orsay restait pour le moins ambiguë, à l'heure où nous écrivions ces lignes.

bernard kouchner seoulMais quelle mouche a piqué Bernard Kouchner, lors de sa visite officielle en Extrême-Orient ? Le ministre français des Affaires étrangères et européennes - que certains médias annoncent sur le départ, lors d'un remaniement qui pourrait intervenir après le second tour des élections régionales du 21 mars 2010 - a en effet multiplié les messages ambigus, voire contradictoires avec les positions du Président de la République qui, dans le système institutionnel de la Cinquième République, définit pourtant les orientations de la diplomatie française.

Relations France-Corée du Nord : Bernard Kouchner contredit Nicolas Sarkozy en moquant Jack Lang

Premier objet de confusion : les relations diplomatiques entre la France et la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), suite à la mission de Jack Lang, envoyé spécial du Président de la République Nicolas Sarkozy. Dans un entretien donnée le 18 mars 2010 au quotidien japonais Yomiuri, lors de l'étape japonaise du déplacement du ministre, Bernard Kouchner a ainsi fait la  déclaration suivante r
eproduite sur le site du Quai d'Orsay :


"La France n’a aucunement l’intention d’établir, dans les circonstances actuelles, de relations diplomatiques avec la Corée du Nord. Notre souhait aujourd’hui, tel qu’il a été exprimé par le Président de la République française et par moi-même, est de se tenir au côté de la population nord-coréenne, si éprouvée, en apportant notre soutien aux organisations non gouvernementales françaises qui travaillent sur le terrain, dans des conditions difficiles. Tel est l’objet du projet d’ouverture à Pyongyang d’un bureau de coopération et d’assistance humanitaire. Bien entendu, son ouverture prendra en compte le comportement de la Corée du Nord, notamment dans le domaine nucléaire."


Bernard Kouchner avait été encore plus catégorique lors d'une rencontre avec les correspondants de la presse étrangère au Japon, en s'interrogeant sur l'utilité d'ouvrir un bureau permanent à Pyongyang, ainsi que l'a rapporté l'AFP :

 

"'Il n'est pas du tout question d'ouverture de relations diplomatiques, non, non et non. Ce n'est pas du tout le sujet maintenant', a martelé le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner devant les journalistes lors d'une visite de 24 heures à Tokyo. "Nous avons accepté ce bureau, mais pas plus", a-t-il dit. "On peut mettre avant la fin de l'année une espèce de plaque sur un bureau pour favoriser, si on peut, l'accès à l'aide à la population civile de Corée du Nord. Mais j'aimerais bien qu'il y ait des choses à favoriser, or il n'y en a pas beaucoup, qu'il y ait des choses à développer, or il n'y en a pas beaucoup", a-t-il déploré."

Outre la maladresse que constitue le choix de la presse du Japon, pays dont l'opinion publique est la plus hostile à la Corée du Nord, pour "marteler" ces déclarations, celles-ci jettent un doute sur la parole de la France, telle qu'elle a été exprimée par Jack Lang. En tant qu'envoyé spécial du Président de la République, ce dernier a en effet négocié, à ce titre et en liaison étroite avec les autorités nord-coréennes, l'ouverture d'un bureau français de coopération comme une première étape dans l'établissement de relations diplomatiques complètes entre Paris et Pyongyang. Marginalisé sur le dossier des relations franco-nord-coréennes, ainsi que l'AAFC a pu le constater lors de son suivi de la mission de Jack Lang, Bernard Kouchner cherche encore à s'affirmer, en moquant l'idée d'ouvrir un bureau de coopération et en laissant accréditer l'idée, contre toute évidence, que cette initiative aurait été prise par Jack Lang de sa seule initiative.


Toujours selon l'AFP, "interrogé sur les raisons véritables de la mission de M. Lang à Pyongyang, le ministre a avoué qu'il n'avait "pas très bien compris". "Jack Lang est mon ami. Mais je n'ai pas très bien compris l'intérêt de ce bureau", a-t-il dit, affirmant que l'idée de la mission était venue de M. Lang lui-même. "Jack veut être utile dans le domaine international et pas simplement être dans le déclamatoire", a-t-il ajouté."

La clarification quant à la position de la France est venue de Jack Lang, lors d'une interview qu'il a donnée par téléphone à l'AFP :


"Je pense qu'il doit y avoir une ligne, et une seule de l'Etat français (...). La ligne officielle française, la seule qui a été retenue par le Président de la République à partir des propositions que nous lui avons soumises, c'est la création à Pyongyang d'un bureau de coopération culturelle (...) [afin] que l'on s'achemine par étapes vers une éventuelle reconnaissance de l'Etat nord-coréen, conformément à la tradition française qui reconnaît les Etats et non pas les gouvernements."


Toujours dans cet entretien, l'envoyé du Président de la République a critiqué les déclarations de Bernard Kouchner : "Ces expressions diverses publiques peuvent jeter un doute sur la parole du pays et mettre en cause la crédibilité de la parole de la France."

 

Restitution des archives royales coréennes : ambiguïtés de Bernard Kouchner

Bernard Kouchner était attendu sur un second dossier coréen : la restitution des archives royales coréennes pillées par la France en 1866, suite à la demande de Séoul de leur prêt permanent. Cette proposition, réaffirmée par le président sud-coréen Lee Myung-bak lorsqu'il a reçu le ministre français des Affaires étrangères, permettrait le retour des archives en Corée, nonobstant les conditions de leur entrée dans le patrimoine national français dans le cadre d'une guerre coloniale que la France refuse malheureusement toujours de reconnaître.


Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, "Bernard Kouchner a répondu positivement à la demande du président Lee, affirmant que le gouvernement français allait coopérer avec la Corée du Sud en mettant en œuvre tous les moyens possibles pour que l’affaire soit résolue rapidement."

Sans s'étendre sur cette promesse ambiguë d'une simple coopération (mais avait-il mandat d'aller plus loin?), Bernard Kouchner a préféré, lors de cet entretien, s'en tenir à des déclarations de principe plus abstraites sur la coopération franco-sud-coréenne, lors du prochain sommet du G20 à Séoul, en novembre, dans la lutte contre le changement climatique ou pour atteindre l'objectif conjoint des deux gouvernements de développer une "croissance verte". Une façon de montrer, sans doute, pour le - toujours - ministre français des Affaires étrangères et européennes, que lui entend, selon ses propres termes, "être utile dans le domaine international et pas simplement être dans le déclamatoire..."

 


Sources :

AAFC

AFP, "Corée du Nord : la France exclut d'ouvrir une ambassade", 18 mars 2010, et "Corée du Nord : Jack Lang critique les propos de Bernard Kouchner", 19 mars 2010

Entretien de Bernard Kouchner avec le quotidien japonais Yomiuri, 18 mars 2010 (reproduit sur le site du ministère français des Affaires étrangères et européennes)

Yonhap, "Bernard Kouchner : La France coopérera avec la Corée du Sud pour rendre les documents 'Oe Gyujanggak'", 19 mars 2010

 

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 08:33

Pillés par la marine française lors d'une tentative d'invasion de la péninsule en 1866, quelque 300 volumes des archives royales coréennes constituent toujours une pomme de discorde dans les relations bilatérales franco-coréennes. Alors qu'une association civique basée à Séoul, "Action culturelle", a engagé la bataille sur le terrain juridique pour obtenir la restitution de ces pièces majeures du patrimoine de toute la Corée, le gouvernement sud-coréen a formulé une demande officielle de "prêt permanent" auprès des autorités françaises.


archives-royales_uigwe.jpg


Nouveau rebondissement dans le dossier de la restitution des 297 livres Uigwe (photo, source : administration de l'Héritage culturel), protocoles sur les cérémonies et rites royaux de la Dynastie Joseon (1392-1910) : selon l'agence Yonhap citant un diplomate sud-coréen sous couvert d'anonymat, une demande officielle de "prêt permanent" - dont la date n'a pas été révélée - a été formulée par Séoul. Ce prêt prendrait la forme d'un contrat renouvelé tous les quatre ans.

Dans l'attente de la réaction du gouvernement français, qui pourrait intervenir notamment en réponse à une
question écrite du sénateur Michel Guerry, le gouvernement sud-coréen propose également d'organiser des expositions du patrimoine coréen dans les principaux musées français, où seraient créées des galeries coréennes. A ce sujet, toujours de source diplomatique sud-coréenne citée par Yonhap, "le principe de l’égalité quantitative et qualitative des échanges en cas de prêt de ces documents exigé par la France a été abandonné et les expositions du patrimoine coréen en France s’effectueront selon un planning précis et la politique d’échange international du gouvernement coréen", en cas de réponse positive de Paris à la proposition de Séoul.

Le "prêt permanent" peut s'interpréter comme un compromis entre la demande de la Corée d'un retour de ces pièces de première importance de son patrimoine national, et le souhait de Paris que les archives royales coréennes pillées restent des éléments du patrimoine public français.

Ayant critiqué la possibilité d'un prêt permanent, et non d'une restitution stricto sensu, l'organisation civique sud-coréenne "Action culturelle"
poursuit en appel son action juridique pour obtenir la restitution des archives Uigwe, après un rejet en première instance de cette demande par le Tribunal administratif de Paris, en décembre dernier.

L'ancien ministre de la Culture Jack Lang, récent
envoyé spécial du Président de la République Nicolas Sarkozy pour la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), s'était prononcé à titre personnel pour la restitution des archives royales coréennes, dans un discours d'ouverture des travaux de révision de la Constitution sud-coréenne, à Séoul, le 16 juillet 2009. Cette prise de position rejoignait celle de l'AAFC. 

Source :
Yonhap

Autres articles sur la restitution des archives royales coréennes :
-
Le sénateur Michel Guerry interroge le gouvernement français sur la demande de restitution des archives royales coréennes
- Restitution des archives royales coréennes : l'action se poursuit
- Coréen 2495

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 00:31

guerry michel

Sénateur représentant les Français établis hors de France, président du groupe interparlementaire d'amitié France - République de Corée (du Sud) et premier vice-président du groupe sénatorial d'études et de contact France - République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), M. Michel Guerry a interrogé le gouvernement français sur la demande des autorités sud-coréennes de restitution des archives royales coréennes, saisies par la marine française en 1866.

Favorable à la restitution de ces archives, l'Association d'amitié franco-coréenne publie ci-après le texte intégral de la question posée par le sénateur Michel Guerry au ministère français des Affaires étrangères et européennes, alors qu'
un contentieux est en cours devant les juridictions administratives, à l'initiative d'une association civique sud-coréenne.



Texte de la question du sénateur Michel Guerry (n° 12119), publiée au JO le 18 février 2010
M. Michel Guerry attire l'attention de M. le ministre des Affaires étrangères et européennes sur la demande des autorités coréennes de retour des manuscrits royaux coréens conservés par la Bibliothèque nationale de France.
Depuis 1991, la Corée réclame officiellement la restitution des archives saisies par la marine française lors d'une expédition en 1866. Des négociations ont été entamées dans les années 1990 pour déterminer les modalités d'un prêt croisé. À ce jour, les discussions ne semblent pas avoir abouti.
Compte tenu de la persistance des demandes coréennes, il lui demande son avis et souhaite connaître les mesures envisagées par le Gouvernement français afin d'apporter une solution à cette situation.

Source :
Sénat

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