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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 13:50

D'après les données publiées le 18 juin 2008 par la Banque de Corée (du Sud), l'économie nord-coréenne a reculé de 2,3 % en 2007, en raison des inondations catastrophiques de l'été 2007 qui ont entraîné de graves risques de pénurie alimentaire.

En l'absence de données statistiques officielles nord-coréennes, les sources provenant de la Corée du Sud sont considérées comme les plus fiables par les observateurs extérieurs.

Selon les chiffres publiés le 18 juin 2008 par la Banque de Corée (du Sud), l'économie de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a enregistré un recul de 2,3 % en 2007, après une précédente diminution de 1,1 % en 2006.


La disparition du bloc soviétique, conjuguée à une série de catastrophes naturelles exceptionnelles (sécheresses, inondations), avait entraîné une forte contraction de l'économie nord-coréenne entre 1992 et 1998, avant une reprise entre 1999 et 2005 (suivant des taux de croissance annuels oscillant entre 1,2 % et 6,2 %).


Evolution annuelle (en %) du produit intérieur brut de la RPDC

source : Banque de Corée


Le recul observé en 2007 s'explique, comme en 2006, par l'impact des inondations sur la production agricole, en baisse de 9,4 % en 2007 selon la Banque de Corée. Hors secteur agricole (lequel réprésente 30% du produit intérieur brut de la RPDC), la production industrielle, minière et de services de la RPDC a progressé d'environ 1 % l'an 2007.

Selon la Banque de Corée, le produit intérieur brut (PIB) de la Corée du Nord s'élève à 24,8 milliards de dollars, soit 1.100 dollars par habitant.  

Après la sécheresse exceptionnelle de l'hiver 2007-2008, les risques de pénurie alimentaire sont réels en Corée, faisant craindre une résurgence de la disette des années 1990 qui avait causé des centaines de milliers de victimes. L'AAFC appelle ainsi à poursuivre l'effort de solidarité avec les populations coréennes. (Sources : AFP, AAFC)

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 13:40

L'annonce, en mai 2008, que la société égyptienne Orascom a testé avec succès la mise en place de téléphones mobiles de troisième génération en République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a surpris certains observateurs. En fait, la RPDC a fortement investi dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) qui passionnent les Coréens, tant du Nord que du Sud de la péninsule. Dans ce domaine, la Corée du Nord semble vouloir marcher sur les traces de la Corée du Sud, aujourd'hui le pays le plus connecté au monde.

C'est un lieu commun d'affirmer que la Corée du Sud est l'Etat le plus connecté au monde : 70 % des Sud-Coréens disposent d'un accès Internet (parmi lesquels la moitié à Internet haut débit) dans un pays qui compte 25.000 cybercafés. Alors que la télévision mobile personnelle fait ses débuts en France, les Coréens sont déjà habitués à regarder la télévision sur le portable, comme le visiteur étranger peut le constater dans le métro de Séoul... En termes d'accès par habitant à la télévision mobile personnelle, la Corée du Sud occupe le premier rang mondial, devant le Japon.

Il est moins connu que la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a également fortement investi dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) : la Corée du Nord marche-t-elle sur les pas de sa voisine du Sud ?

Des entreprises américaines et européennes ont depuis longtemps choisi la Corée du Nord pour la fabrication de leurs jeux sur téléphone portable. La Corée du Nord forme un nombre croissant d'informaticiens ; elle vient récemment de signer un accord avec Singapour pour que ses étudiants en informatique puissent être accueillis dans la cité-Etat du Sud-Est de l'Asie.

Si les téléphones portables n'ont été utilisées en Corée du Nord que pendant deux ans, de 2002 à 2004, la RPDC s'apprête a faire un bond technologique spectaculaire en décidant la couverture de son territoire par les réseaux les plus modernes : en mai 2008, la société égyptienne Orascom  a annoncé avoir réussi à tester avec succès la mise en place d'un réseau de téléphonie mobile de troisième génération (3G), en coopération (joint venture) avec une entreprise nord-coréenne. Selon l'opérateur téléphonique égyptien, les réseaux de téléphonie mobile 3G pourraient ainsi se mettre en place à Pyongyang et dans d'autres villes dès la seconde moitié de l'année 2008. (sources : The Chosun Ilbo, techradar.com et AAFC)
 

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 18:35

Dès cette année, les produits sud-coréens pourront parvenir en Europe par train en passant par la Corée du Nord et la Russie. Un tel trajet, par voie terrestre, prendra moitié moins de temps que par la mer tel qu'il s'effectue aujourd'hui. Ce progrès est possible grâce au dernier accord ferroviaire en date signé par la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) et la Fédération de Russie.

 

Après la visite effectuée en RPDC par une délégation russe en mars 2008, la Société des chemins de fer russes (RJD) et le gouvernement nord-coréen ont finalement signé le 24 avril un accord pour la modernisation des 54 kilomètres de voies ferrées reliant la ville portuaire de Rajin, en Corée du Nord, à Khasan, en Russie. Un terminal pour conteneurs sera aussi construit dans le port de Rajin.

 

Pour les autorités russes, ce projet est de nature à attirer les investisseurs et à favoriser les affaires. De son côté, le ministre nord-coréen des Chemins de fer, Kim Yong Sam, a déclaré que "les documents signés démontrent le haut niveau atteint par les relations russo-coréennes basées sur les principes de l'équité, de l'amitié et des bénéfices mutuels."

 

Aux termes de cet accord bilatéral, une société sera créée en commun par RJD et le gouvernement nord-coréen, pour une durée de 49 ans, afin d'attirer des investissements sur le projet et d'engager des sous-traitants pour la reconstruction du chemin de fer. Les Russes et les Coréens détiendront, respectivement, 70% et 30% des parts de cette société. Les parties ont aussi convenu de faciliter les procédures douanières et les contrôles à la frontière lors du transbordement des cargaisons. Les signataires de l'accord ont aussi décidé de créer un comité consultatif chargé de coordonner la mise en oeuvre du projet.


La Russie entend aussi associer la Corée du Sud. Les sociétés sud-coréennes KORAIL, Glovis (filiale de Hyundai) et Pantos Logistics vont donc s'établir en consortium afin de participer à ce projet dont le coût est estimé à 150 millions de dollars. La réhabilitation de la liaison Rajin-Khasan permettrait en effet d'acheminer les marchandises sud-coréennes en Europe via la Russie en empruntant le chemin de fer transsibérien. En revanche, les marchandises sud-coréennes devront être transportées jusqu'en Corée du Nord par la mer car la liaison ferroviaire entre Pusan, en Corée du Sud, et Rajin (la ligne "Kyongwon") n'est pas encore opérationnelle, faute d'accord entre les deux Corée à ce sujet. Selon des sources gouvernementales sud-coréennes, le trajet Pusan-Rajin-Khasan pourrait être testé dès août 2008.



Actuellement, le transport de marchandises par voie maritime entre les ports de Corée du Sud et l'Europe prend environ 40 jours. Mais la nouvelle liaison ferroviaire devrait réduire ce temps à 17 jours. Déjà, en janvier 2008, un train de marchandises avait parcouru en 15 jours les 10.000 kilomètres séparant Pékin et Hambourg. (sources : ITAR-TASS, The Korea Times)

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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 21:52

La République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a appelé l'Organisation des Nations Unies à agir rapidement pour venir en aide aux économies des pays en voie de développement. Pour la RPDC, l'aide au développement se heurte désormais au "grave défi" d'un clivage économique grandissant dans le monde.


Du 20 au 25 avril 2008, se tenait à Accra, Ghana, la 12ème session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Lors de cette réunion, le chef de la délégation nord-coréenne, Ri Myong-san, a déclaré que "les efforts continus des pays en voie de développement pour mettre en oeuvre des stratégies internationales de développement affrontent aujourd'hui le grave défi d'un ordre économique mondial inégal."


Les Nations Unies doivent préparer "un plan d'action permettant d'atteindre les objectifs mondiaux en matière de développement," a encore déclaré M. Ri, par ailleurs vice-ministre du Commerce extérieur de la RPDC.


La RPDC cherchera toujours à renforcer la coopération et les échanges économiques avec tous les pays du monde "sur la base des principes du respect de la souveraineté, de l'égalité et de l'avantage mutuel," a souligné le responsable coréen.


La principale session de la CNUCED a lieu tous les quatre ans et permet de discuter des moyens de lier le développement au commerce, à la finance et à la technologie. La réunion de 2008 s'est particulièrement intéressée aux pénuries alimentaires et à la hausse des prix à l'origine de troubles récents dans plusieurs pays en voie de développement. (source : Yonhap)

 

 

Site officiel de la 12ème session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement 

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 22:21
Après la reprise, en décembre 2007, du trafic ferroviaire entre la Corée du Sud et la Corée du Nord et le voyage effectué, en janvier 2008, par un train de marchandises entre Pékin et Hambourg, c'est maintenant la coopération ferroviaire entre la Russie et la Corée du Nord qui connaît une avancée majeure. Tous ces progrès contribuent à la création d'un véritable pont terrestre qui reliera bientôt, par le rail, l'Europe de l'Ouest et l'Asie du Nord-Est.


Dans son édition du 16 mars 2008, le quotidien nord-coréen Rodong Sinmum rapporte que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et la Fédération de Russie sont parvenues à un accord sur la réhabilitation de la liaison ferroviaire entre la ville russe d'Extrême-Orient de Khasan, et le port de Rajin dans le nord de la RPDC. [1]


Une délégation de la société des Chemins de fer russes (RJD), arrivée le 11 mars en RPDC, a eu des discussions avec des responsables des ministères nord-coréens des Chemins de fer et du Commerce au sujet de la rénovation des 55 kilomètres de la ligne ferroviaire Khasan-Rajin et du port de Rajin.

 

 

Les deux parties ont convenu de commencer les travaux à une date rapprochée.

 

L'écartement des rails, différent en Russie (1520 mm) et en Corée (1435 mm), impliquera la pose de nouvelles voies, la reconstruction des tunnels et des ponts, et la mise à niveau du système de signalisation.

 

La capacité du port de Rajin, un port majeur situé au nord-est de la RPDC, sera également étendue à l'occasion de cette remise en état.

 

La Corée du Nord et la Russie discutent régulièrement de ces questions depuis 2004. Cette avancée dans les négociations ferroviaires confirme la volonté de la Russie de profiter de sa position géographique afin de promouvoir un réseau ferroviaire eurasiatique. Cette volonté a d'ailleurs été clairement exprimée au début de cette année, devant l'Association des entrepreneurs européens en Russie (Association of European businesses in the Russian Federation, AEB), par Valentin Gapanovitch, vice-président de la RJD, 3ème compagnie de chemins de fer dans le monde. [2]


TrainPekinHambourg-copie-1.jpg Au même moment, le 9 janvier 2008, un train de 49 wagons porte-conteneur partait de Pékin avant de traverser la Chine, la Mongolie, la Russie, la Biélorussie, la Pologne et l’Allemagne. Après avoir parcouru près de 10 000 km en 15 jours (5 de moins que prévu), ce train est arrivé à Hambourg, en Allemagne. Ainsi, un projet pilote de corridor pour le transport international signé en 2007 par les pays intéressés est entré dans une phase concrète. Valentin Gapanovitch a bien rappelé que, après l’unification des chemins de fer de Corée du Nord et de Corée du Sud, ce corridor serait poursuivi jusqu’à Séoul, les négociations en cours à ce sujet touchant à leur fin.

 

Dans sa conclusion, Valentin Gapanovitch a déclaré aux membres de l'AEB que la RJD voyait de grandes potentialités de coopération avec ses homologues européens et asiatiques et que la compagnie était sûre de l’intérêt économique du projet de corridor international de transport entre l’Asie et l’Europe, dont la partie la plus importante passe par le territoire de la Russie.

 

De son côté, Luc Aliadière, directeur général de l'Union internationale des chemins de fer (UIC), basée à Paris, rappelle que le coût d'acheminement de conteneurs de marchandises de la Chine vers l'Europe représente environ 3 milliards d'euros par jour, acheminement actuellement assuré presque totalement par voie maritime. [3]

 

undefined L'idée des compagnies ferroviaires "n'est pas de se poser en concurrence frontale, mais plutôt sur des marchés de niche comme les produits avec une certaine valeur ajoutée", un marché intermédiaire entre le cargo -plus lent- et l'aérien -plus cher-, poursuit-il.

 

Le responsable de l'UIC souligne aussi que "pour réduire les coûts de production, les usines en Chine se déplacent à l'intérieur des terres". Le transport maritime perd ainsi de sa compétitivité puisqu'il faut parcourir des milliers de kilomètres en train ou en camion avant d'arriver au port de Shanghai.

 

Pour l'UIC, les problèmes administratifs sont les premiers à régler avant même les soucis techniques, qui ne sont finalement pas si handicapants, même si l'écartement des rails est différent entre la Russie et les autres pays, ce qui oblige à changer entièrement de train au moins deux fois sur Pékin-Hambourg.

 

Quant à changer uniquement de locomotive, "ça se fait en dix minutes, un quart d'heure", affirme Luc Aliadière.

 

En plus de permettre le transport de marchandises plus rapidement et à moindre coût, les liaisons ferroviaires transcontinentales constituent des corridors de développement : elles participent au désenclavement des régions et des pays dépourvus d’accès maritime (la Mongolie ou la Biélorussie, par exemple), dans une dynamique de coopération entre Etats.


undefinedAprès la reprise, le 11 décembre 2007, d'un service quotidien de transport ferroviaire de marchandises entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, le premier depuis 1951, c'est donc un pont terrestre reliant l'Extrême-Orient à l'Europe occidentale, une "Route ferroviaire de la Soie", qui est en train de se construire. Cela donne corps à la vision exposée en 2006 par l'ancien président sud-coréen Kim Dae-jung devant la Conférence ministérielle sur les transports organisée par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique [4] :

 

"Pour un plus grand développement économique, la 'Route ferroviaire de la Soie' doit traverser le fleuve Yalu et aller jusqu'au continent européen. Les chemins de fer transcoréen, transsibérien, transmongol, transmanchourien et transchinois, formeront cette 'Route ferroviaire de la Soie' allant de l'Asie du Nord-Est à l'Europe en passant pas l'Asie centrale. Les trains empruntant cette voie traverseront tous les pays proches des deux Corée en roulant d'est en ouest.

 

"Pusan deviendra le centre logistique de la région Pacifique. Une grande part de la logistique du Japon et d'autres pays du Pacifique passera par la péninsule coréenne avant d'atteindre tous les endroits d'Europe. Un train partant de Pusan ira jusqu'à Paris et Londres. La 'Route ferroviaire de la Soie' traversant le continent eurasiatique permettra une économie de 20 à 30% sur les délais et les coûts logistiques par rapport au transport maritime, tout en garantissant un acheminement sûr. La glorieuse Route de la Soie du passé renaîtra sous la forme d'une 'Route ferroviaire de la Soie', faisant entrer l'Eurasie dans une ère de prospérité. L'Histoire se répétera."

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[1] Xinhua, "DPRK, Russia reach agreement on Khasan-Rajin railway", 16 mars 2008

[2] La Voix de la Russie, "Les chemins de fers russes rallieront l'Europe à l'Asie", 24 janvier 2008

[3] AFP, 12 janvier 2008

[4] Kim Dae-jung, "Inter-Korean Relations and the 'Iron Silk Road' ", discours d'ouverture de l'Asia-Pacific Business Forum on Transport and Logistics, Conférence ministérielle sur les transports organisée par la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP) de l'Organisation des Nations Unies, 8 Novembre 2006

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 12:40

Selon les statistiques communiquées le 21 février 2008 par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour l'année 2007, la Corée du Sud a détrôné la France au rang de quatrième puissance mondiale pour le nombre de brevets déposés. La progression continue de la Corée du Sud traduit le dynamisme de la dixième économie mondiale.

Mauvaise nouvelle pour la France, bonne nouvelle pour la Corée du Sud : les statistiques de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour l'année 2007 font apparaître une interversion de leurs places en haut du classement international pour le nombre de brevets déposés.
 

La Corée du Sud a détrôné la France au rang de n° 4 mondial : avec 7.061 brevets l'an passé (soit 4,5 % des 156.100 brevets déposés dans le monde en 2007), la Corée du Sud a dépassé la France (6.370 brevets, soit 4,1 % du total mondial). La tête du classement reste inchangée : les Etats-Unis (52.280 brevets, soit 33,5 % du total mondial) devancent toujours le Japon (27.731 brevets, 17,8 %) et l'Allemagne (18.134 brevets, 11,6 %). Le Royaume-Uni (5.553 brevets, 3,6 %) et la Chine (5.456 brevets, 3,5 %) se classent ensuite sixième et septième.

La performance de la Corée du Sud, deuxième en Asie, derrière le Japon mais devant la Chine, traduit le dynamisme de la dixième puissance économique mondiale, spécialisée de surcrôit dans des secteurs innovants. En 2003, la Corée du Sud avait déposé deux fois moins de brevets que la France et le Royaume-Uni, qui se disputaient alors la quatrième place.

La Chine est toutefois appelée à rejoindre le quatuor, voire le trio de tête, à moyen terme, si sa progression se poursuit (le nombre de brevets déposés par la Chine en 2007 a augmenté de 38 %) : en 2003, elle déposait quatre fois moins de brevets que le Royaume-Uni et la France et deux fois moins que la Corée du Sud. Aujourd'hui, elle a pratiquement rejoint ces trois pays.

Le classement de l'OMPI reflète aussi la structure des entreprises industrielles : en France, si de grands groupes comme PSA et Renault (respectivement, 921 et 885 brevets déposés en 2007 à l'Institut national de la propriété intellectuelle) se classent parmi les dix premières entreprises mondiales, le coût du dépôt des brevets décourage de nombreuses PME françaises, en moyenne de moins grande taille que leurs homologues allemandes.

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 21:23
La compagnie aérienne Air China inaugurera le 31 mars 2008 une liaison entre Pékin et Pyongyang.

Cette liaison sera assurée par des Boeing 737. Le vol CA 121 décollera de Pékin à 13h40 les lundi, mercredi et vendredi, et arrivera à Pyongyang à 16h20, heure de Corée. Le vol de retour CA 122 partira de Pyongyang à 17h20, heure locale, et arrivera à Pékin à 18h05.

Air China avait initialement prévu de lancer cette nouvelle liaison le 2 janvier mais avait dû repousser le démarrage du service pour des raisons opérationnelles, a annoncé la compagnie sans plus de précisions.  (source : Xinhua)
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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 14:01

Sur la base d'une enquête qualitative conduite auprès des passagers, l'aéroport d'Incheon s'est vu décerner le titre de meilleur aéroport au monde par le Conseil international des aéroports, basé à Genève.

undefinedSur la base du dépouillement des réponses de 200 000 passagers, collectées en 2007, le Conseil international des aéroports, basé à Genève, vient de décerner à l'aéroport de Séoul-Incheon le titre de meilleur aéroport au monde.

Le Conseil a souligné les "équipements uniques" dont était doté l'aéoport d'Incheon, notamment un hôpital, une pharmacie, des magazins de haut niveau, un terrain de golf et "les voyages quotidiens vers des attractions touristiques situées à proximité, comme Panmunjeon, la région fortement militarisée au nord de Séoul qui borde la Corée du Nord".

Les aéroports de Kuala Lumpur et de Singapour se classent respectivement aux deuxième et troisième rangs mondiaux.

L'aéroport d'Incheon a détrône l'aéroport américain de Dallas-Fort Worth, qui occupait la première place du classement en 2007. (source : The Korea Times)

 

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