Pour atteindre les quotas d'expulsion fixés par le président Nicolas Sarkozy, le gouvernement français n'hésite pas à menacer des étudiants coréens pourtant parfaitement en règle. L'AAFC proteste vivement contre ces tentatives d'intimidation, en appelant à la défense des droits des étrangers vivant sur notre territoire.
Nicolas Sarkozy (à gauche, avec George W. Bush, en novembre 2007) l'a voulu : il faut augmenter le nombre de reconduites à la frontière d'étrangers en principe en situation irréguglière. Mais pour ce faire, l'AAFC a été alertée de tentatives de contournement des règles de droit qui visaient également les étrangers en situation régulière.
De fait, de plus en plus d'étudiants coréens présents en France sont soumis aux mesures d'intimidation des forces de l'ordre, qui mettent en cause la régularité de leur séjour en France. Bien que parfaitement en règle, certains d'entre eux cèdent à ces pressions... qui permettront d'atteindre les objectifs fixés par le chef de l'Etat.
Les moyens sont divers, à commencer par la mise en doute de la régularité des inscriptions scolaires et universitaires. Les personnes visées, souvent dépourvues de liens sociaux et familiaux en France et qui ne maîtrisent pas toujours parfaitement notre langue, sont particulièrement vulnérables à des procédures qui peuvent in fine les conduire à renoncer à faire valoir leurs droits.
L'AAFC proteste vigoureusement contre ces expulsions, ou tentatives d'expulsion, d'étrangers en situation régulière. Dans tous les cas, elle convie les personnes menacées à défendre leurs droits, en s'adressant aux associations de défense des étrangers comme le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI) ou la Cimade.
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