Dirigé par Lorin Maazel, l'orchestre a d'abord joué l'hymne national de la République populaire démocratique de Corée puis celui des États-Unis d'Amérique. Au programme du concert figuraient ensuite, entre autres, le Prélude à l'Acte III de l'opéra Lohengrin de Richard Wagner, la Neuvième Symphonie, dite "Du Nouveau Monde", d'Antonin Dvorak et Un Américain à Paris de George Gershwin.
Cette représentation unique du plus vieil orchestre symphonique américain constitue une première, alors que les États-Unis et Corée du Nord sont toujours virtuellement en guerre, faute de traité de paix après la guerre de Corée (1950-1953), et que les deux pays sont engagés dans une délicate négociation sur le programme nucléaire nord-coréen.
Même si aucun haut responsable américain n'assistait à la représentation, la dimension politique du concert était évidente.
L'annonce du concert, en décembre 2007, avait été faite à New York en présence du négociateur américain chargé du nucléaire nord-coréen, Christopher Hill, ainsi que du chef de la mission de la République populaire démocratique de Corée aux Nations Unies, Pak Gil Yon. (source : AFP)
interprétés par l'Orchestre philharmonique de New York le 26 février 2008 à Pyongyang.
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