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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 21:45

Réunis à Bruxelles le 23 janvier 2018, les ministres chargés des finances de l'Union européenne (UE) devraient retirer huit des dix-sept pays inscrits en décembre 2017 sur la liste noire des paradis fiscaux de l'UE, dont la République de Corée (Corée du Sud) - une liste noire hautement critiquable et critiquée puisqu'elle ne comporte aucun pays européen. L'Association d'amitié franco-coréenne se félicite de cette décision à venir - même si la République de Corée restera dans la liste dite grise. 

Gangnam, le quartier des affaires de Séoul

Gangnam, le quartier des affaires de Séoul

Dès que la nouvelle rendue avait été publique selon laquelle la Corée du Sud constituait un paradis fiscal selon l'Union européenne, l'AAFC avait exprimé sa stupeur face à une décision disproportionnée et injuste au regard des exemptions fiscales, bien plus importantes, de pays tels que, par exemple, le Liechtenstein. Il n'en demeure pas moins qu'il existe des pratiques d'évasion fiscale vers des paradis fiscaux trop systématiques de la part de certains grands groupes sud-coréens, lesquelles relèvent toutefois autant - sinon davantage - du régime d'atteinte à la libre concurrence et d'une perte de ressources publiques extrêmement dommageable pour les administrations et les citoyens de la République de Corée. 

Le gouvernement sud-coréen avait déploré une décision qui porte atteinte à l'image du pays et annoncé qu'il travaillerait avec les autorités européennes pour retirer la Corée du Sud de la liste noire, ce qui va donc être le cas un mois et demi plus tard. Mais la Corée du Sud aurait-elle dû y figurer ? Nous estimons que non.

Sources : 

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