Tous les mercredis, des manifestations ont lieu en République de Corée (Corée du Sud), devant l'ambassade du Japon, pour dénoncer l'esclavage sexuel de centaines de milliers de femmes - pour un grand nombre d'entre elles, coréennes - organisé par l'armée japonaise avant et pendant la Seconde guerre mondiale. Ce mercredi 28 juin 2017, cette manifestation du mercredi a eu lieu à Paris place du Trocadéro, sur le parvis des droits de l'homme, à l'initiative de l'association "Papillons de l'espoir" - par de jeunes Coréens du septième voyage international pour la paix (et du sixième voyage en Europe) organisé par l'association.
Rien n'a fait reculer les vaillants étudiants coréens, en un temps pluvieux, pour demander que le Japon reconnaisse le crime de guerre qu'a constitué l'esclavage sexuel des "femmes de réconfort" - alors que disparaissent les dernières survivantes. Une grande banderole rappelait cette exigence de justice, tandis qu'un spectacle chanté et dansé des jeunes Coréens a retenu l'attention du public, qui pouvait signer la pétition initiée par le Conseil coréen pour les "femmes de réconfort".
Dans ce combat de longue haleine, soutenu pleinement par l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC), et de portée universelle alors que les guerres continuent d'entraîner des crimes sexuels analogues, l'élection du démocrate Moon Jae-in à la présidence de la République à Séoul apporte une lueur d'espoir : en effet, ce dernier s'est engagé à revenir sur l'inacceptable accord conclu fin 2015 entre le Japon et la République de Corée - tendant à enterrer la question, sans excuses officielles des autorités japonaises, en contrepartie du versement d'une certaine somme d'argent.
Pour l'honneur des "femmes de réconfort", contre l'esclavage sexuel sous toutes ses formes, nous devons poursuivre le combat - jusqu'à la victoire !
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